« Le coût du Programme de développement de 145 territoires en RDC augmente de manière significative pour favoriser le développement rural et agricole »

Le coût global d’exécution du Programme de développement de 145 territoires (PDL-145 T) du Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a récemment fait l’objet d’une révision à la hausse. Selon la Ministre d’État, Ministre du Plan, Judith Tuluka, le budget initial de 1,6 milliard de dollars prévu pour ce programme a été porté à 2,8 milliards de dollars. Cette augmentation s’explique principalement par une enveloppe supplémentaire allouée à la construction et à la réhabilitation des routes de desserte agricole.

Initié dans le but de réduire la fracture entre le milieu urbain et le milieu rural, le PDL-145 T vise à répondre aux besoins essentiels de la population congolaise. Il comprend trois composantes principales : les services sociaux de base tels que l’éducation, les routes agricoles, l’électrification et l’accès à l’eau ; le renforcement des capacités locales ; et le développement d’une chaîne de valeur transformatrice pour soutenir l’agriculture.

Selon Judith Tuluka, la révision du budget est principalement liée à une nouvelle étude commandée par le gouvernement congolais, qui a révélé que le nombre de kilomètres de routes à réhabiliter est passé de 20 000 à 40 000, pour un coût total de 1,2 milliard de dollars. Cette augmentation est donc nécessaire pour assurer la connectivité des zones rurales et faciliter le développement agricole, qui est essentiel pour la croissance économique du pays.

Le PDL-145 T constitue ainsi une réponse concrète aux préoccupations exprimées par la population locale. En favorisant l’accès aux services de base, en renforçant les capacités des acteurs locaux et en soutenant le développement agricole, le gouvernement congolais vise à améliorer les conditions de vie des Congolais et à promouvoir le développement durable du pays.

Cette révision du budget démontre l’engagement du gouvernement congolais à mettre en œuvre et à investir dans des programmes de développement ambitieux. Cependant, il est essentiel de veiller à une bonne gestion des fonds alloués et à une transparence dans l’exécution du programme afin d’assurer que les investissements bénéficient réellement à la population et contribuent efficacement au développement socio-économique de la RDC.

En conclusion, la révision à la hausse du coût global du Programme de développement de 145 territoires en RDC témoigne de la volonté du gouvernement congolais de répondre aux besoins de la population et de favoriser un développement équilibré et durable du pays. Cependant, il est essentiel de garantir une bonne gestion des fonds et une transparence dans l’exécution du programme pour assurer son efficacité et son impact réel sur le terrain.