« Les rebelles du CSP-PSD quittent Kidal : quelles sont leurs prochaines actions ? »

Après leur défaite à Kidal, les rebelles regroupés au sein du Cadre stratégique permanent pour la paix, la sécurité et le développement (CSP-PSD) ont quitté la ville, laissant planer des interrogations sur leurs prochaines actions. Qui sont-ils vraiment ? Quel est leur avenir ? Que peuvent-ils encore accomplir ?

Les combattants du Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA) ont été les principaux acteurs de la tentative de blocage de l’armée malienne et des mercenaires de la société Wagner à Kidal. Mais après leur retrait stratégique, ils se sont dirigés vers le grand nord, certainement vers les montagnes du Tigharghar, un lieu familier pour eux.

Ces rebelles connaissent bien les montagnes du Tigharghar, ayant déjà trouvé refuge dans ce massif rocheux lors de rébellions passées. C’est un endroit difficile d’accès, à plus de 700 mètres d’altitude, ce qui en fait un refuge idéal pour les combattants qui cherchent à échapper à leurs ennemis.

Malgré leur retrait de Kidal, les rebelles assurent qu’ils se réorganisent et promettent de continuer le combat. Cependant, certains observateurs s’interrogent sur leurs chances de succès face à la puissance de feu de l’adversaire. Les forces maliennes et les mercenaires de la société Wagner ont renforcé leurs positions, rendant difficile une offensive majeure de la part des rebelles.

Dans cette situation, la guerre asymétrique pourrait être la meilleure option pour les combattants du CSP-PSD. En utilisant des tactiques de guérilla, ils pourraient continuer à harceler l’ennemi et à mener des actions de guerre urbaine pour affaiblir les forces adverses. Cependant, cette stratégie comporte également des risques, car l’armée malienne et ses alliés sont bien équipés et ont une forte présence dans la région.

Il reste donc à voir quelles seront les prochaines actions des rebelles du CSP-PSD. La situation est complexe et le conflit est loin d’être résolu. Les enjeux politiques, économiques et sociaux qui entourent la question de l’Azawad sont nombreux, et il faudrait des initiatives de paix et de dialogue pour trouver une solution durable à ce conflit.

En conclusion, les rebelles du CSP-PSD ont quitté Kidal mais ne renoncent pas à leur combat. Leurs prochaines actions restent incertaines, mais il est probable qu’ils continueront à mener des actions de guérilla et de guerre asymétrique pour tenter de déstabiliser leurs ennemis. Il faudra observer l’évolution de la situation pour voir si une solution pacifique et durable peut être trouvée pour l’Azawad.