Le 13 novembre 2015 est une date qui reste gravée dans la mémoire de nombreux français. Ce jour-là, une série d’attaques terroristes a frappé Paris, faisant 130 morts et 350 blessés. Parmi les survivants se trouve Bahareh Akrami, une dessinatrice qui était présente dans un bar parisien qui a été pris pour cible.
Huit ans après cet événement tragique, Bahareh Akrami a publié un roman graphique intitulé « On aurait aimé savoir », dans lequel elle raconte son expérience du procès des auteurs des attentats. Ce livre offre un regard unique sur les audiences historiques, mêlant moments intenses et parfois même l’humour face à l’absurdité de la situation.
Dans son roman graphique, Bahareh Akrami donne vie à travers ses dessins aux différentes étapes du procès, de l’arrestation des suspects à la condamnation finale. Elle offre ainsi au lecteur la possibilité de plonger au cœur de cette période éprouvante et de comprendre les enjeux et les émotions qui ont entouré ces audiences.
Loin d’être un simple témoignage, « On aurait aimé savoir » est également une réflexion sur la résilience et la reconstruction après un traumatisme collectif. Bahareh Akrami décrit sa propre façon de surmonter cette épreuve, en utilisant son talent de dessinatrice pour transformer son vécu en œuvre d’art.
Ce roman graphique est donc à la fois un hommage aux victimes des attentats du 13 novembre 2015 et un moyen de partager une histoire personnelle de résilience. Il met en lumière l’importance de l’art et de l’expression créative pour surmonter les traumas et trouver un moyen de se reconstruire.
En résumé, « On aurait aimé savoir » est un roman graphique poignant qui offre un témoignage unique sur les attentats du 13 novembre 2015. À travers ses dessins et son récit, Bahareh Akrami nous plonge au cœur du procès des auteurs, tout en transmettant un message de résilience et de reconstruction. Un ouvrage à découvrir pour mieux comprendre l’impact de tels événements sur la société et sur les individus qui en sont directement touchés.