Les attentats du 13-Novembre restent une marque indélébile dans l’histoire de la France. Huit ans après cette tragédie qui a coûté la vie à 130 personnes et en a blessé 350 autres, certaines victimes ont encore du mal à se remettre de cet événement traumatisant. Bahareh Akrami, une dessinatrice qui a miraculeusement échappé à l’attaque, témoigne de son expérience dans une interview accordée à France 24.
Bahareh Akrami se trouvait dans un bar parisien quand les terroristes ont ouvert le feu. Par chance, elle a réussi à se cacher et à échapper à la mort. Cette nuit-là, sa vie a basculé et depuis, elle peine à retrouver une certaine sérénité. « Le 13 novembre reste un jour compliqué », confie-t-elle.
Pour exorciser ses démons, Bahareh Akrami a décidé de raconter son histoire à travers un roman graphique intitulé « On aurait aimé savoir ». À travers ses dessins, elle retrace les moments de panique et de terreur vécus lors de cette terrible nuit. Mais elle ne se contente pas de relater les faits, elle cherche également à comprendre les motivations des terroristes et à analyser les conséquences de cette attaque sur la société française.
Le livre de Bahareh Akrami est également une façon de rendre hommage aux victimes et de briser le silence qui entoure souvent ce genre d’événements. Elle a suivi de près le procès des auteurs des attentats et en parle avec une certaine distance et même de l’humour par moments. Son témoignage est poignant et permet de prendre conscience de l’impact que de tels événements peuvent avoir sur la vie des survivants.
En publiant son roman graphique, Bahareh Akrami souhaite sensibiliser le public à la réalité des attentats et rappeler que le terrorisme n’épargne personne. Elle espère également contribuer à une réflexion plus large sur les questions de sécurité et de radicalisation.
Au-delà de son témoignage personnel, Bahareh Akrami met en lumière la résilience et la force dont les victimes font preuve pour se reconstruire après une telle épreuve. Son histoire est un rappel poignant de la fragilité de la vie, mais aussi de la capacité de l’être humain à surmonter les pires épreuves.
En conclusion, l’interview de Bahareh Akrami nous fait prendre conscience de l’importance de donner la parole aux victimes d’attentats et de permettre à leur témoignage de trouver un écho dans la société. Sa démarche artistique et sa volonté de sensibiliser le public sont à la fois courageuses et inspirantes. À travers son livre, elle souhaite que l’on n’oublie jamais les victimes du 13-Novembre, tout en faisant réfléchir sur les enjeux de sécurité et de radicalisation qui persistent dans notre société.