Les négociations pour discuter de mesures concrètes visant à lutter contre la pollution plastique ont débuté cette semaine au Kenya. Avec la participation de représentants de 175 pays, l’objectif de ces négociations est de finaliser un traité mondial d’ici 2024 pour combattre efficacement ce fléau environnemental.
La pollution plastique est devenue un enjeu majeur à l’échelle mondiale, avec des conséquences dévastatrices pour nos écosystèmes et notre santé. Les déchets plastiques envahissent nos océans et notre environnement naturel, mettant en péril la faune et la flore. De plus, des études ont révélé la présence de microplastiques dans notre sang et notre lait maternel, ce qui soulève des inquiétudes quant aux effets sur notre santé.
Les négociateurs se sont réunis à deux reprises précédemment, mais ces discussions à Nairobi offrent une opportunité unique de débattre d’un projet de traité qui propose différentes approches pour résoudre le problème de la pollution plastique. Cependant, des divergences d’opinions persistent entre les partisans d’un traité contraignant, qui souhaitent réduire la consommation et la production de plastique, et ceux qui privilégient une meilleure gestion des déchets.
Certains pays, comme le Rwanda, la Norvège et l’Union européenne, appellent à des dispositions contraignantes dans le traité, soulignant la nécessité d’une action immédiate pour lutter contre cette pollution. En revanche, d’autres pays, notamment les membres de l’OPEP et les États-Unis, plaident en faveur du recyclage et d’une gestion plus efficace des déchets.
Le défi est immense, car la production plastique ne cesse d’augmenter. En vingt ans, elle a plus que doublé pour atteindre 460 millions de tonnes par an, avec des prévisions indiquant qu’elle pourrait tripler d’ici à 2060 si aucune action n’est entreprise. Seulement 9% des plastiques sont actuellement recyclés, ce qui aggrave encore davantage la crise environnementale.
Il est crucial de prendre des mesures concrètes pour lutter contre la pollution plastique, car elle a un impact direct sur notre environnement, notre santé et l’équilibre de notre planète. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le plastique représente déjà 3,4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre, un chiffre qui pourrait doubler d’ici à 2060 selon l’OCDE.
Nous devons tous nous mobiliser pour trouver des solutions durables et efficaces pour réduire notre dépendance au plastique et mettre fin à cette pollution. Les négociations en cours au Kenya sont un premier pas dans cette direction, mais il reste encore beaucoup de travail à faire. Soyons optimistes et engagés dans cette lutte essentielle pour préserver notre planète.