« L’Université de Kinshasa ouvre une filière de défense et sécurité pour former les acteurs de la sécurité nationale : Une opportunité pour renforcer l’autonomie des femmes congolaises »

Titre : L’Université de Kinshasa ouvre une filière de défense et de sécurité pour former les futurs acteurs de la sécurité nationale

Introduction :

Dans le souci de renforcer la défense et la sécurité nationale, l’Université de Kinshasa (Unikin) annonce l’ouverture prochaine d’une filière spécialisée dans ce domaine. Cette initiative vise à armer la jeunesse congolaise et à contribuer aux efforts de l’armée pour défendre et libérer le pays de tout conflit. Cette nouvelle filière suscite des réactions mitigées, certaines personnes saluant cette initiative comme une opportunité pour la femme congolaise de se défendre, tandis que d’autres la considèrent comme inopportune. Analysons de plus près cette nouvelle orientation de l’Unikin.

Une opportunité pour les femmes congolaises :

D’après Aimée Nkila, diplômée en Biologie Chimie, cette filière offre aux femmes congolaises une chance de se familiariser avec les notions de défense et de sécurité. Elle estime que la femme, en tant que citoyenne, est particulièrement concernée par ces questions et qu’elle devrait être capable de se défendre dans les situations de conflits. Cette opportunité permettrait également à la femme de renforcer son autonomie et d’entrer dans les sphères stratégiques de la RDC.

Une vision de réflexion et de soutien :

Pour Micheline Matuka, diplômée en latin philo, l’ouverture de cette filière va au-delà de la simple défense et sécurité. Elle affirme que chaque citoyen congolais doit intérioriser l’envie de défendre et sécuriser sa patrie, mais également comprendre pourquoi et comment le faire. La filière offre une occasion de développer la réflexion stratégique et de soutenir ceux qui sont en première ligne.

Le défi de l’attractivité et de l’autonomisation :

Charmante Kipulu souligne l’importance de la vulgarisation de cette filière pour attirer davantage de femmes. Elle estime que l’Université doit développer des stratégies efficaces pour susciter l’intérêt des femmes et leur montrer que la défense et la sécurité ne se limitent pas à la guerre. La femme peut également contribuer par des analyses et des propositions stratégiques pour soutenir les opérations en cours.

Controverses et arguments opposés :

Cependant, certains, comme Raphaëlla Ntumba et Raïssa Kasato, remettent en question l’opportunité d’une telle filière. Selon elles, il existe déjà des écoles qui proposent cette formation et le métier n’est pas toujours assuré. Elles affirment que la femme, en tant qu’être fragile, ne devrait pas intégrer cette filière qui l’exposerait davantage. Elles préconisent plutôt un focus sur l’entrepreneuriat pour l’autonomisation de la femme congolaise.

Conclusion :

L’Université de Kinshasa ouvre une nouvelle filière de défense et de sécurité dans le but de former les futurs acteurs de la sécurité nationale. Cette initiative rencontre des réactions mitigées, avec d’un côté ceux qui voient une opportunité pour les femmes congolaises de se défendre et de renforcer leur autonomie, et de l’autre ceux qui remettent en question l’utilité d’une telle filière. Quoi qu’il en soit, cette décision montre la volonté de l’Unikin de contribuer à la défense et à la sécurité de la RDC.