Actualité politique en RDC : Les interrogations autour du regroupement politique d’un candidat à l’élection présidentielle
Dans le paysage politique de la République Démocratique du Congo (RDC), une affaire récente a suscité de nombreuses interrogations et alimenté les rumeurs de complots et de manipulations. Il s’agit du regroupement politique du Docteur Denis Mukwege, célèbre prix Nobel de la Paix et fervent défenseur des droits des femmes. Son regroupement politique, l’Alliance des Congolais pour la Refondation de Nation (ACRN), a été confronté à des difficultés lors des élections législatives de décembre 2023.
En effet, le regroupement n’a pas réussi à présenter un nombre suffisant de candidats à la députation nationale et n’a pas atteint le seuil de recevabilité fixé à 284 sièges. Cependant, de manière surprenante, la Cour constitutionnelle a ordonné à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de reprendre l’ACRN parmi les entités ayant atteint le seuil de recevabilité.
Ce revirement de situation a soulevé de nombreuses questions. Pourquoi la Cour constitutionnelle a-t-elle choisi de repêcher le regroupement d’un candidat qui n’a pas atteint le seuil de recevabilité ? Existe-t-il une collusion entre le prix Nobel et la Cour constitutionnelle ? Certains évoquent même la possibilité d’un coup d’Etat institutionnel préparé par le Docteur Mukwege.
Ces interrogations sont d’autant plus légitimes que les chiffres ne semblent pas concorder. Les listes provisoires des candidats aux élections législatives nationales montrent que l’ACRN compte 247 candidats, soit 37 de moins que le seuil de recevabilité requis. Ce manque de candidats interpelle sur les capacités politiques réelles du Docteur Mukwege et remet en question son choix de se lancer dans l’arène politique.
De plus, les listes provisoires des candidats aux élections législatives provinciales indiquent que l’ACRN n’atteint le seuil de recevabilité que dans 5 des 26 provinces du pays. Ce manque de préparation dans le dépôt des candidatures soulève des doutes quant à l’organisation politique du regroupement.
Face à ces éléments, de nombreux observateurs se demandent s’il n’y a pas eu un accord préalable entre des puissances externes et le Docteur Mukwege pour le « forcer » à se présenter et « imposer » sa candidature au peuple congolais. Certains se demandent même si la Cour constitutionnelle ne cherchera pas à imposer un faux résultat à la CENI lors des élections de décembre 2023.
En conclusion, l’affaire du regroupement politique du Docteur Denis Mukwege soulève de nombreuses questions et suscite les fantasmes de conspirations et de manipulations politiques. Il est désormais crucial de suivre de près l’évolution de cette affaire et de rester vigilant quant à l’intégrité du processus électoral en RDC.