« La demande de suspension de l’élection présidentielle à Madagascar divise le pays »

À une semaine du premier tour de l’élection présidentielle à Madagascar, la situation politique est plus tendue que jamais. Suite à une demande de suspension du processus électoral émanant de la présidente de l’Assemblée nationale, plus de 700 personnes d’horizons différents se sont réunies pour soutenir cette demande.

Les manifestations régulières de l’opposition depuis plus d’un mois ont créé un climat de tension dans le pays. Face à cette situation, la présidente de l’Assemblée nationale a appelé à suspendre l’élection, estimant qu’il est urgent de prendre une décision qui permettrait de garantir un processus électoral transparent et démocratique.

Cette demande a été soutenue par une large coalition de forces vives de la nation, comprenant d’anciennes personnalités politiques, des leaders religieux, des représentants de la société civile, des syndicats, des femmes et des jeunes. Tous sont d’accord sur la nécessité de suspendre l’élection prévue le 16 novembre, arguant que sa tenue serait dénuée de sens compte tenu de la situation actuelle.

Lors de la réunion qui s’est tenue à la cafétéria de l’Assemblée nationale, les différents participants ont exprimé leurs préoccupations quant à la tenue de l’élection dans ces conditions. Une pétition a circulé et a recueilli plusieurs centaines de signatures, renforçant ainsi la demande de suspension du processus électoral.

La présidente de l’Assemblée nationale a annoncé officiellement que les participants à la réunion ont décidé de demander le report de l’élection présidentielle. La résolution sera présentée dans les prochains jours aux instances décisionnaires du pays, notamment à la Ceni.

Cependant, certains acteurs politiques ont critiqué cette démarche, affirmant qu’elle dépasse les prérogatives de la présidente de l’Assemblée nationale. Les députés de la coalition politique qui soutient le président sortant, Andry Rajoelina, ont clairement indiqué leur opposition à cette demande de suspension de l’élection.

L’avenir politique de Madagascar reste incertain, dans l’attente de la décision des autorités concernant la demande de suspension du processus électoral. La situation est suivie de près par la communauté internationale qui appelle au calme et au respect de l’ordre démocratique.

En conclusion, la demande de suspension de l’élection présidentielle à Madagascar fait face à des avis divergents. Tandis que certains soutiennent cette mesure afin d’assurer un processus électoral juste, transparent et démocratique, d’autres critiquent cette initiative, la jugeant contraire aux fonctions de la présidente de l’Assemblée nationale. L’issue de cette situation reste incertaine et continue d’alimenter les débats dans le pays.