« Crise politique au Portugal : Démission du Premier ministre Antonio Costa et convocation d’élections anticipées »

Elections anticipées au Portugal : Démission du Premier ministre Antonio Costa

La politique portugaise est secouée par une crise politique majeure alors que le Premier ministre, Antonio Costa, a annoncé sa démission suite à une enquête pour corruption présumée. Cette décision a entraîné la convocation d’élections anticipées qui se tiendront le 10 mars 2024, selon le président du Portugal, Marcelo Rebelo de Sousa.

La démission d’Antonio Costa survient à la suite de son implication dans une affaire de corruption qui a déjà conduit à l’inculpation de son ministre des Infrastructures et à l’arrestation de son chef de cabinet. Les accusations portent sur des soupçons de « corruption » et de « trafic d’influence » dans l’attribution de concessions pour l’extraction de lithium et la production d’hydrogène vert.

Face à cette crise, le président du Portugal a décidé de convoquer des élections législatives anticipées, permettant ainsi au pays de surmonter la crise et d’assurer la stabilité économique et sociale indispensable. Cette décision a été saluée par la droite, qui estime qu’il est nécessaire de redonner la parole aux Portugais afin de rétablir la confiance dans les institutions démocratiques.

Cependant, les socialistes regrettent cette décision et auraient préféré éviter des élections en proposant un nouveau Premier ministre qui gouvernerait avec la majorité dont ils disposent au Parlement depuis 2022. Antonio Costa a proposé le nom de Mario Centeno, actuel gouverneur de la Banque du Portugal et ancien ministre des Finances, mais le président l’a jugé trop fragile comme solution.

Dans un contexte international d’incertitude, le pays se prépare donc à des élections anticipées qui auront lieu dans quatre mois. Cette période permettra également au gouvernement d’adopter le budget de l’État pour l’année prochaine, assurant ainsi la stabilité économique et sociale du pays.

La démission d’Antonio Costa et l’organisation d’élections anticipées marquent donc un tournant majeur dans la politique portugaise. Les prochains mois seront cruciaux pour déterminer l’avenir du pays et rétablir la confiance des citoyens dans leurs institutions démocratiques. Reste à voir quel parti politique saura convaincre les électeurs de sa capacité à surmonter la crise et à mener le Portugal vers un avenir meilleur.