Le débat au sein de l’Assemblée nationale congolaise a été animé mardi dernier, avec l’examen des conclusions du rapport de l’Ecofin sur le projet de loi relatif à l’activité et au contrôle des bureaux d’information sur le crédit, ainsi que du rapport de la commission Environnement sur la proposition de loi sur l’élevage.
Selon le député Constantin Mbengele, rapporteur de la commission Environnement, le secteur de l’élevage en République démocratique du Congo souffre d’un arsenal juridique inadapté et lacunaire, en contradiction avec les dispositions constitutionnelles en vigueur. Le rapport présenté vise donc à doter l’État congolais d’une loi portant principes fondamentaux relatifs à l’élevage, dans le but de promouvoir le développement de ce secteur et d’assurer la souveraineté alimentaire des millions de Congolais.
De son côté, le député Boris Mbuku, président de la Commission Ecofin, a souligné l’importance de l’accès au crédit pour le développement économique et la création d’emplois. Le projet de loi en question fixe les conditions d’agrément, d’administration, d’exercice d’activités, de contrôle et de supervision des bureaux d’information sur le crédit en République démocratique du Congo.
Suite aux débats, la plénière de l’Assemblée nationale a donné 48 heures à la Commission Environnement pour intégrer les amendements proposés avant de ramener le texte de loi pour adoption. De même, la Commission Ecofin a reçu l’approbation de la plénière et dispose maintenant de 24 heures pour prendre en compte les amendements et retravailler le texte avant de le soumettre à nouveau à la Commission.
Cette actualité reflète les efforts du gouvernement congolais pour moderniser le cadre réglementaire et législatif dans des secteurs clés tels que l’élevage et le crédit. Il est essentiel de soutenir ces initiatives afin de favoriser un développement durable et inclusif en République démocratique du Congo.