« Catastrophes naturelles en Afrique de l’Est : Les inondations dévastatrices résultat d’El Niño et du changement climatique »

Les récentes inondations qui ont frappé la Somalie, le Kenya et l’Éthiopie ont laissé de nombreuses régions dévastées. Ces catastrophes naturelles sont le résultat d’une combinaison de facteurs, notamment le phénomène météorologique El Niño et les effets du changement climatique.

Les fortes pluies qui se sont abattues sur ces pays ont été exacerbées par la présence d’El Niño. Ce phénomène atmosphérique cyclique, originaire du Pacifique, peut entraîner des épisodes de pluies extrêmes dans certaines régions, tout en provoquant la sécheresse dans d’autres. Cette année, il a frappé la Corne de l’Afrique après une période de sécheresse prolongée, ce qui a accentué les effets des précipitations.

Cependant, le changement climatique joue également un rôle important dans l’intensification de ces inondations. Les régions touchées par ces événements subissent une sécheresse prolongée, qui peut durer jusqu’à huit mois voire une année entière. Lorsque finalement les pluies arrivent, les sols sont incapables d’absorber la quantité d’eau, ce qui entraîne des inondations catastrophiques.

Outre les facteurs météorologiques, les infrastructures déficientes dans ces pays ont également contribué à l’ampleur des dégâts. Les caniveaux et les systèmes de drainage ne sont pas correctement dimensionnés ni entretenus, ce qui aggrave les effets des inondations. Des mesures d’adaptation sont nécessaires, tant au niveau des infrastructures que de la sensibilisation des populations à leur entretien.

Ces inondations ont des conséquences dévastatrices pour les communautés touchées, en particulier dans les pays pauvres où il n’existe souvent pas de système d’accompagnement social ou économique. Les populations mettent des années à se remettre de ces catastrophes, et elles sont souvent confrontées à de nouveaux aléas climatiques avant même d’avoir pu se rétablir. Il est donc urgent d’agir pour soutenir ces populations et mettre en place des mesures d’adaptation efficaces.

Il est important de souligner que l’Afrique a une faible responsabilité dans les émissions de gaz à effet de serre, pourtant elle subit de plein fouet les conséquences du changement climatique. C’est pourquoi les pays du Sud se battent pour obtenir un fonds de compensation pour les pertes et les préjudices causés par ces événements climatiques. Ce fonds sera un enjeu majeur lors de la prochaine Conférence des Parties (COP28).

En conclusion, il est clair que les inondations récentes en Somalie, au Kenya et en Éthiopie sont le résultat d’une combinaison de facteurs météorologiques et du changement climatique. Il est essentiel de mettre en place des mesures d’adaptation et de sensibilisation pour atténuer les effets de ces catastrophes et soutenir les populations affectées. Il est également crucial de trouver des solutions pour compenser les pertes et les préjudices subis par les pays du Sud en raison du changement climatique. Le temps presse, et il est urgent d’agir pour prévenir de nouvelles tragédies.