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Conakry, le calme est revenu après une journée de tension liée à l’évasion de quatre personnalités de la maison centrale. Bien que trois d’entre elles, dont l’ancien président Dadis Camara, aient été remises en détention, Claude Pivi, l’ancien ministre de la Sécurité de la junte, est toujours en fuite. Les autorités ont indiqué qu’il y avait des complicités dans cette évasion et ont promis de prendre des sanctions. Elles ont également exprimé leurs condoléances aux familles des victimes.
La situation a suscité une forte réaction de la part du Premier ministre, qui a exprimé sa compassion envers les familles des victimes. Il a également appelé la population à rester calme et a promis que des enquêtes seraient menées pour faire la lumière sur les événements. Des mesures ont été prises, notamment la radiation des militaires et des agents pénitentiaires soupçonnés de complicité, ainsi que le renforcement de la sécurité à la prison.
Claude Pivi, également connu sous le nom de Coplan, est toujours en fuite et est considéré comme l’un des principaux responsables du massacre de 2009. Il était ministre de la Sécurité de la junte et a été inculpé en 2013 pour son rôle présumé dans ces événements. Il a été en liberté jusqu’en septembre 2022, date à laquelle il a été placé en détention en prévision de son procès.
Cette évasion met en lumière les problèmes persistants de sécurité et de corruption en Guinée. Les complicités au sein de l’armée soulèvent des questions sur l’intégrité des institutions et la capacité du gouvernement à faire face à ces défis. Il est essentiel que des mesures soient prises pour réformer les forces de sécurité et renforcer l’état de droit afin d’assurer la stabilité et la sécurité du pays.