La pollution atmosphérique est un problème majeur dans de nombreuses grandes villes du monde, et New Delhi en Inde ne fait pas exception. Cette semaine, les autorités ont annoncé la fermeture des écoles de la capitale en raison d’un niveau de pollution atmosphérique dangereusement élevé. Cette fermeture s’explique par une augmentation significative des particules fines, les plus nocives pour la santé, qui dépassent de 35 fois le niveau maximum fixé par l’OMS.
Le brouillard jaunâtre et toxique qui enveloppe la ville est principalement dû aux brûlis agricoles, aux émissions industrielles et au transport routier. Chaque année, au moment de la fête hindoue de Diwali, des milliers d’agriculteurs de la région brûlent les chaumes des rizières, contribuant ainsi de manière significative à la pollution de l’air. Malgré les efforts des autorités pour persuader les agriculteurs d’utiliser des méthodes de défrichement alternatives, cette pratique persiste et continue d’asphyxier la capitale indienne.
Les plans mis en place par le gouvernement pour réduire la pollution n’ont pas donné de résultats probants jusqu’à présent. Les suspensions temporaires des travaux de construction et les mesures punitives n’ont pas réussi à résoudre le problème de manière durable. Selon une étude publiée dans The Lancet, la pollution de l’air a causé 1,67 million de décès en Inde en 2020, dont près de 17 500 dans la seule ville de New Delhi.
L’Inde, qui dépend largement du charbon pour sa production d’énergie, a vu ses émissions par habitant augmenter de 29% au cours des sept dernières années. Malheureusement, le pays semble réticent à prendre des mesures drastiques pour éliminer progressivement l’utilisation de combustibles fossiles polluants.
Cette situation met en évidence l’urgence pour les autorités indiennes de mettre en place des politiques plus ambitieuses et des mesures concrètes pour réduire la pollution atmosphérique dans la capitale. Il est également essentiel de sensibiliser davantage la population aux effets néfastes de la pollution et de promouvoir des alternatives plus respectueuses de l’environnement.
En conclusion, la fermeture des écoles de New Delhi en raison de la pollution atmosphérique met en lumière la nécessité d’une action urgente pour lutter contre ce fléau. Il est essentiel que les autorités prennent des mesures drastiques pour réduire les émissions polluantes et promouvoir des alternatives plus propres. Le bien-être des habitants de la ville et l’avenir de l’environnement en dépendent.