« L’évasion spectaculaire des accusés du massacre de Conakry : enquête sur les complicités internes et la recherche de la vérité »

L’évasion spectaculaire des accusés du massacre du 28 septembre 2009 à Conakry a secoué la ville ce week-end. Trois des quatre évadés, dont l’ancien chef de la junte Moussa Dadis Camara, ont été rapidement rattrapés et reconduits en prison. Cependant, le colonel Claude Pivi reste toujours introuvable, laissant planer des questions sur d’éventuelles complicités internes à la maison d’arrêt.

Selon Ousmane Gaoual Diallo, porte-parole du gouvernement guinéen, des enquêtes ont révélé que des agents en poste à la prison ont permis au commando d’entrer en ouvrant les portes. Des mesures drastiques ont été prises, avec la radiation de toutes les personnes identifiées comme complices, qu’elles appartiennent à l’armée, à la gendarmerie ou aux agents pénitenciers.

Malgré cette évasion et les complicités suspectées, Ousmane Gaoual Diallo se veut rassurant quant à d’éventuels autres événements déstabilisateurs. Il souligne que des enquêtes sont en cours et que des informations plus détaillées seront communiquées prochainement. Il insiste également sur l’importance de ce procès pour réconcilier les Guinéens avec leur histoire, et rappelle que la recherche de la vérité doit primer sur les jeux de polémiques.

L’avocat de Moussa Dadis Camara a défendu la bonne foi de son client, assurant qu’il avait été emmené à son insu. Cependant, Ousmane Gaoual Diallo souligne qu’il est difficile d’expliquer comment quelqu’un aurait été transporté sur une moto à son insu, et qu’il est nécessaire d’attendre les explications pour avoir la version véritable de l’évasion.

Enfin, le retour de Moussa Dadis Camara à la maison centrale s’est déroulé sans incident. Ousmane Gaoual Diallo souligne que ce procès n’est pas seulement destiné à punir les coupables, mais aussi à réconcilier les Guinéens avec leur histoire. Il souligne ainsi l’importance de la poursuite de ce procès pour la stabilité du pays.

En conclusion, cette évasion et les complicités internes suscitent de nombreuses interrogations. Cependant, les autorités guinéennes affirment prendre des mesures pour garantir la sécurité et la tenue du procès. La recherche de la vérité sur le massacre du 28 septembre 2009 reste une priorité pour réconcilier les Guinéens avec leur passé et construire un avenir pacifique.