Les Comores se préparent à une élection présidentielle agitée, avec trois déclarations officielles de candidature qui ont été faites lors d’un dimanche politiquement animé. L’ancien gouverneur de l’île de la Grande Comore, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, et l’ancien ministre de l’Intérieur d’Azali Assoumani, Mohamed Daoudou, ont annoncé leur candidature du côté de l’opposition. De son côté, l’actuel président, Azali Assoumani, se présente pour un second mandat.
Azali Assoumani a officiellement annoncé sa candidature lors d’un rassemblement sur l’île d’Anjouan, affirmant qu’il était le candidat choisi par le peuple. Depuis son retour au pouvoir en 2016, il a joué un rôle clé dans la politique comorienne.
Quant à Mohamed Daoudou, il a été remercié de son poste de ministre de l’Intérieur en 2021 et a rejoint l’opposition comorienne. Il représentera le parti Orange, actuellement le seul parti de l’opposition à avoir des députés à l’Assemblée nationale.
Mouigni Baraka Saïd Soilihi, du parti RDCE, a quant à lui dirigé l’île de la Grande Comore de 2011 à 2016. Cette élection sera sa troisième tentative pour accéder à la présidence.
Cinq autres candidats se sont également déclarés, dont celui du principal parti de l’opposition, le Juwa, dirigé par l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi. Cependant, Sambi est actuellement en détention depuis 2018 et a été condamné à perpétuité pour haute trahison dans l’affaire de la citoyenneté économique.
Cette élection présidentielle comorienne s’annonce donc compétitive, avec une diversité de candidats représentant différents partis et factions politiques. Il reste à voir quel candidat sera en mesure de gagner la confiance et le soutien des électeurs et de diriger le pays vers un avenir plus stable et prospère.