Les chefs d’État de la SADC se réunissent à Luanda pour discuter de la situation dans l’est de la RDC
Le 4 novembre 2023, les chefs d’État des pays membres de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) se sont réunis à Luanda, en Angola, pour un sommet crucial. Au cœur des discussions : la situation dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC) et la mise en place d’une force militaire conjointe pour lutter contre la rébellion du M23.
La principale préoccupation de ce sommet de la SADC est de trouver un accord sur les modalités du déploiement de la force régionale, connue sous le nom de SAMIDRC. Selon des sources proches des négociations, un plan précis devrait être élaboré à l’issue de cette réunion, mais des détails tels que le nombre de militaires et les pays contributeurs restent confidentiels pour des raisons de sécurité.
Cependant, il a été confirmé que l’Afrique du Sud, le Malawi et la Tanzanie ont manifesté leur volonté de participer à cette force conjointe. Le déploiement de la SAMIDRC sera d’autant plus urgent que les combats entre l’armée congolaise et le M23 se sont intensifiés ces dernières semaines, alors que les troupes de l’East African Community (EAC) doivent se retirer en décembre et que la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) commence à réduire sa présence sur le terrain.
Une préoccupation majeure concerne également la cohabitation de la force de la SADC avec les troupes burundaises présentes dans la région. Selon un accord bilatéral, les troupes burundaises resteront en place même après le retrait de l’EAC.
Ce sommet de la SADC marque une étape importante dans les efforts régionaux visant à renforcer la sécurité dans l’est de la RDC et à mettre fin aux activités des groupes armés. La coordination militaire et la coopération entre les pays membres de la SADC seront essentielles pour assurer la stabilité à long terme dans la région.
Il est important de souligner que cette réunion met en évidence l’engagement de la communauté internationale à soutenir la RDC dans sa lutte contre les groupes armés et à promouvoir la paix et la sécurité dans la région. La mise en place de cette force conjointe de la SADC est un pas important vers cet objectif et illustre la volonté des pays africains de trouver des solutions régionales aux problèmes de sécurité.
En conclusion, le sommet de la SADC à Luanda marque une étape cruciale dans les efforts visant à renforcer la stabilité et la sécurité dans l’est de la RDC. La mise en place d’une force militaire conjointe est une réponse régionale significative aux défis posés par les groupes armés et témoigne de l’engagement de la communauté internationale à soutenir la RDC dans sa quête de paix et de sécurité.