« New Delhi : Pollution de l’air alarmante, les écoles fermées pour la sécurité des élèves »

Les autorités indiennes ont annoncé récemment la fermeture des écoles de la capitale, New Delhi, pendant deux jours en raison d’un niveau de pollution atmosphérique dangereux. Les causes de cette situation alarmante sont multiples, incluant les brûlis agricoles, les émissions industrielles et le transport routier. En effet, le niveau de particules fines, les plus nocives pour la santé, est 35 fois supérieur aux limites fixées par l’OMS.

New Delhi, l’une des plus grandes villes du monde, est régulièrement classée parmi les plus polluées. Cette mégapole de 30 millions d’habitants est souvent enveloppée d’un brouillard toxique, qui s’aggrave au début de l’hiver, notamment lors de la fête hindoue de Diwali. Pendant cette période, de nombreux agriculteurs du nord de l’Inde brûlent les chaumes des rizières, contribuant ainsi à la pollution atmosphérique.

Malgré les efforts des autorités pour réduire la pollution, les résultats se font attendre. Des plans ont été mis en place, tels que la suspension des travaux de construction, mais ils n’ont pas suffi à résoudre ce problème majeur. En effet, la pratique des brûlis agricoles persiste et les agriculteurs sont réticents à changer leurs méthodes de défrichement, malgré les incitations et les menaces de sanctions.

Cette situation a des conséquences sanitaires alarmantes. Une étude publiée dans la revue médicale britannique The Lancet en 2020 estime que la pollution de l’air en Inde a causé 1,67 million de décès, dont près de 17 500 rien qu’à New Delhi. Ces chiffres soulignent l’urgence de mettre en place des solutions durables pour réduire la pollution et protéger la santé des habitants.

L’Inde, fortement dépendante du charbon pour sa production d’énergie, doit également revoir sa politique énergétique pour éliminer progressivement les sources d’énergie fossiles polluantes. L’augmentation des émissions par habitant ces dernières années est préoccupante et nécessite une action concrète de la part des autorités.

En conclusion, la situation de pollution atmosphérique à New Delhi est alarmante, avec des niveaux de particules fines dépassant largement les limites fixées par l’OMS. Il est nécessaire de prendre des mesures concrètes pour réduire cette pollution, en mettant fin aux brûlis agricoles, en améliorant les normes industrielles et en adoptant des sources d’énergie plus propres. La santé des habitants de New Delhi est en jeu, et il est urgent d’agir pour améliorer leur qualité de vie.