Plongeons au cœur de l’actualité politique ! Aujourd’hui, nous nous penchons sur les préoccupations exprimées par plusieurs candidats à l’élection présidentielle de décembre 2023 concernant le processus électoral en cours.
Dans une déclaration commune, six candidats – Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Denis Mukwege, Seth Kikuni, Marie José Ifoku et Franck Diongo – ont soulevé des questions importantes et appelé à une réunion urgente avec la Commission électorale nationale indépendante (Céni) afin de garantir des élections pacifiques et transparentes.
L’un des principaux points soulevés concerne l’affichage des listes électorales dans chaque bureau de vote, conformément à la loi électorale. Jusqu’à présent, la Céni n’a affiché ces listes que dans quelques antennes à Kinshasa, suscitant des inquiétudes quant à la transparence du processus électoral.
Interrogée à ce sujet, la Commission électorale a reconnu le retard mais a assuré que les listes électorales définitives seraient affichées dans tous les bureaux de vote avant les élections. Cependant, les candidats ont exprimé leur mécontentement quant au manque de transparence de la Céni dans la gestion du processus électoral, pointant du doigt les questions financières, logistiques et organisationnelles qui semblent floues et susceptibles de conduire à une situation chaotique.
Parmi les candidats, Franck Diongo s’est distingué par son intransigeance. Il insiste particulièrement sur la nécessité de publier les listes électorales dans chaque centre et bureau de vote, afin de permettre une meilleure surveillance des élections et d’éviter tout gonflement des noms et du nombre des votants. Selon lui, refuser l’audit du fichier électoral et ne pas publier les noms des électeurs potentiels équivaut à planifier une élection chaotique.
Par ailleurs, les candidats ont également demandé la publication complète de la cartographie des bureaux de vote, ainsi que la géolocalisation des machines à voter. La cartographie permettrait de connaître le nombre de centres de vote par circonscription sur l’ensemble du territoire national, ainsi que le nombre de bureaux de vote attribués à chaque centre. Ces informations seraient précieuses lors de l’annonce des résultats par bureau de vote.
La Céni a déjà partiellement répondu à cette demande en publiant la cartographie en ligne. Cependant, sa consultation et son utilisation restent complexes pour différentes parties prenantes, car elle n’est pas encore disponible en format téléchargeable et imprimable.
En revanche, la demande de géolocalisation des machines à voter n’est pas une obligation légale, selon la Commission électorale.
En conclusion, les candidats à l’élection présidentielle soulèvent des préoccupations légitimes quant au processus électoral en cours. Ils appellent à une plus grande transparence et à des mesures concrètes pour garantir des élections justes et pacifiques. Il est crucial que la Céni prenne en compte ces préoccupations et agisse en conséquence afin de préserver l’intégrité du processus démocratique.