Les victimes de la défunte Coopec Imara de Bukavu ont organisé une manifestation devant la Banque centrale du Congo (BCC) pour réclamer le remboursement de 12 500 000 USD. Cette coopérative avait été dissoute il y a 10 ans et les victimes ont décidé de prendre les choses en main pour obtenir justice.
La manifestation, qui a eu lieu le mardi 31 octobre, s’est déroulée en marge de la journée mondiale de l’épargne. Les manifestants ont exprimé leur mécontentement quant à la gestion de la coopérative par la BCC. Selon eux, la banque aurait dû être au courant de la situation critique de la coopérative et aurait dû empêcher les membres d’y placer leur argent. Ils accusent la BCC de complaisance et d’inaction.
Parmi les manifestants se trouvait un député national honoraire, qui a exprimé sa frustration face au manque de solutions apportées jusqu’à présent. Il souligne l’importance de cette année électorale pour faire entendre leur voix et obtenir réparation.
En réponse aux manifestants, le directeur provincial de la BCC a promis de transmettre leurs revendications à sa hiérarchie. Il a également tenu à souligner que la banque n’avait pas volé leur argent et qu’il fallait se respecter mutuellement dans les discussions.
Les manifestants ont annoncé qu’ils reviendraient une fois par semaine jusqu’à ce que la BCC trouve une solution à leurs revendications.
Cette manifestation rappelle l’importance pour les consommateurs de rester vigilants quant à la gestion de leurs économies et de faire entendre leur voix en cas d’injustice. La coopérative Coopec Imara de Bukavu est un triste exemple des conséquences néfastes de la mauvaise gestion financière, et il est essentiel de veiller à ce que de tels scandales ne se reproduisent pas à l’avenir.
L’affaire de la Coopec Imara soulève également des questions sur la responsabilité des institutions financières et de leur rôle de protection des épargnants. Il est primordial de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance afin d’éviter de tels drames financiers.
En conclusion, cette manifestation des victimes de la Coopec Imara met en lumière l’importance pour les consommateurs d’être vigilants et de défendre leurs droits en cas d’injustice financière. Il est nécessaire que les institutions financières assument leur responsabilité et mettent en place des mesures pour éviter de tels scandales à l’avenir.