Le mouvement « Lutte pour le Changement » (LUCHA) a récemment dénoncé la nomination controversée d’un groupe de candidats non sélectionnés pour le poste de Formateurs Electoraux Provinciaux (FEP) à la Commission électorale nationale indépendante (CENI) de la province du Kasaï. Cette décision a suscité de vives critiques et remet en question la transparence du processus électoral.
Selon Papy Mbaya, membre actif de la LUCHA, cet événement risque de ternir l’image du président Félix Antoine Tshisekedi, qui s’est engagé à garantir un processus électoral transparent. En examinant la liste des FEP retenus pour la formation, il a été constaté que plusieurs personnes qui ne figuraient pas sur la liste des candidats retenus pour les tests ont été nommées, ce qui soulève des doutes quant à l’équité du processus de sélection.
Parmi les candidats non sélectionnés mais néanmoins nommés, on retrouve des noms tels que Kapinga Kabamba, Isanga Kasengo, Yamba Yamaba Mathieu, Tshisanda Muya, Ngalula Tuambile et Mputu Ndaye Georges. L’utilisation de pourcentages attribués à chaque candidat suscite également des interrogations sur leur validité, étant donné que certains d’entre eux n’étaient même pas candidats à l’origine.
Face à cette situation, la LUCHA demande à la CENI d’annuler ces nominations et de prendre des mesures judiciaires à l’encontre des personnes responsables. Il est crucial de sauvegarder l’image du président Tshisekedi et de préserver l’intégrité du processus électoral.
Cette affaire met en lumière les défis auxquels fait face la démocratie en République démocratique du Congo. La transparence et la légitimité des élections sont essentielles pour renforcer la confiance des citoyens dans le système politique. Il est donc primordial de veiller à ce que les processus de sélection soient équitables et basés sur des critères objectifs.
Le président Tshisekedi doit prendre des mesures rapides et décisives pour rectifier cette situation et assurer la transparence du processus électoral. Il est important de garantir que seuls les candidats qualifiés et sélectionnés pour les postes sont nommés, afin de préserver la confiance des citoyens dans le système électoral et de promouvoir une démocratie forte et légitime. La lutte pour des élections transparentes et équitables continue, et il est essentiel que tous les acteurs politiques et la société civile s’unissent pour y parvenir.