2023-10-29 – Les actualités brûlantes du tumulte politique congolais et les dernières révélations
Dans le paysage politique congolais, les contentieux électoraux suscitent de vifs débats et des révélations surprenantes. L’ouverture de l’audience statuant sur ces contentieux a offert aux Congolais un aperçu de l’absence d’arguments de l’équipe d’avocats de Moïse Katumbi.
Avant même les accusations de Noël Tshiani dénonçant Moïse Katumbi Chapwe en tant que sujet étranger, l’avocate Natacha Latere a révélé le secret de comédie de la famille politique de Moïse Katumbi, qui a lui-même admis à plusieurs reprises ses origines étrangères.
Malheureusement, malgré les énormes sommes d’argent versées à ses avocats, Moïse Katumbi a négligé l’élément essentiel de la défense : les arguments solides. Au lieu de démonter les accusations de Noël Tshiani, les avocats de l’ancien gouverneur du Katanga ont choisi de l’insulter, détournant ainsi l’attention du fond du débat.
Cette diversion est un atout majeur de l’équipe de Katumbi, qui tente de légitimer l’exigence de la « congolité » comme critère pour être candidat à la présidence. Cependant, ils ont omis de répondre à la question cruciale de la nationalité de leur client et de démontrer s’il avait ou non détenu une autre nationalité que celle de la RDC entre 2000 et 2017.
L’avocate Natacha Latere souligne que Moïse Katumbi, en ayant détenu la nationalité italienne, a de facto perdu sa nationalité congolaise, à moins qu’il n’ait démontré qu’il avait renoncé à sa deuxième nationalité et initié la procédure pour récupérer sa nationalité congolaise. Ainsi, il reste considéré comme étranger en RDC, voire dans une situation d’apatridie.
Cette affaire interpelle les Congolais qui s’inquiètent de la crédibilité de Moïse Katumbi en tant que dirigeant, compte tenu de sa diversité d’origines et de ses liens avec d’autres pays. Les juges de la Cour constitutionnelle devront trancher cette question cruciale et décider si Moïse Katumbi est éligible à la fonction présidentielle.
En tout cas, cette affaire met en lumière l’importance de la transparence et de la vérité dans le paysage politique congolais. Les Congolais ont le droit de connaître les liens de leurs candidats à la magistrature suprême avec d’autres pays et leur attachement réel au Congo. La décision des juges de la Cour constitutionnelle sera déterminante pour l’avenir politique du pays.