Plus de 1800 élèves des écoles du groupement Loga, dans le territoire de Djugu en Ituri, rencontrent d’énormes difficultés pour poursuivre leurs études. En effet, les infrastructures scolaires de plusieurs établissements ont été incendiées par des groupes armés, privant ainsi les enseignants et les élèves d’un environnement propice à l’apprentissage.
Les écoles primaires Zaza, Linji, Gobi, Jisa, ainsi que les instituts Tsé et Lita, font partie des institutions touchées par ces attaques récurrentes depuis 2019. Non seulement ces violences ont entraîné la mort de nombreux civils, mais elles ont également entraîné la destruction de plusieurs villages et l’incendie de maisons.
Face à cette situation désastreuse, de nombreuses écoles ont été délocalisées dans le village de Bii. Les élèves se retrouvent ainsi concentrés dans deux établissements scolaires, qui, bien que construits grâce aux fonds de la communauté locale et d’une ONG humanitaire, n’offrent pas une capacité d’accueil suffisante pour tous.
En conséquence, environ 1800 élèves, provenant du primaire, sont contraints d’étudier dans des conditions difficiles. Ils sont répartis dans six salles de classe d’un seul bâtiment de l’école primaire Zaza, ce qui perturbe parfois les cours et nuit à la qualité de l’enseignement.
Face à cette situation précaire, la société civile locale appelle le gouvernement et ses partenaires à prendre des mesures d’urgence pour la construction de nouvelles infrastructures scolaires. Il est primordial de garantir l’accès à une éducation de qualité à tous ces élèves qui aspirent à un avenir meilleur.
En conclusion, la situation des écoles dans le groupement Loga est alarmante. Les attaques récurrentes des groupes armés ont causé de nombreux dégâts, mettant en péril l’éducation des enfants de la région. Il est impératif que des actions concrètes soient entreprises afin de reconstruire les infrastructures scolaires et de permettre aux élèves de bénéficier d’un environnement propice à l’apprentissage. L’éducation est un pilier essentiel pour le développement d’un pays et il est de notre devoir de tout mettre en œuvre pour garantir son accès à tous.