Les cours ne sont toujours pas repris dans la commune rurale d’Oicha, territoire de Beni, suite à une attaque meurtrière perpétrée par les ADF au quartier Masosi. Cette attaque tragique a causé la mort de 27 personnes, parmi lesquelles des élèves et des enseignants.
Face à cette situation douloureuse, la synergie locale des enseignants a décidé de demander un dédommagement pour les familles des victimes avant de reprendre les cours. Ils souhaitent également rencontrer les autorités territoriales pour discuter des mesures de sécurité à mettre en place pour protéger les écoles et leurs occupants.
De son côté, la société civile d’Oicha encourage vivement les enseignants à reprendre le chemin de l’école. Elle reconnaît la douleur et le deuil que traverse la communauté, mais souligne l’importance de ne pas priver davantage les enfants d’éducation.
Philippe Bonane, président de la société civile d’Oicha, déclare : « Pendant ce drame, nous avons malheureusement perdu trois enseignants, dont deux de l’école primaire, un de l’école secondaire, ainsi que des élèves et des enfants de directeurs d’école. Nous comprenons leur besoin de prendre le temps de faire le deuil et de trouver un compromis, mais il est essentiel que les enfants reprennent rapidement les cours. »
Il semblerait donc que la réouverture des écoles dépende des discussions et des décisions qui seront prises lors de la rencontre entre les enseignants et les autorités territoriales. En attendant, la population locale espère que des mesures de sécurité renforcées seront mises en place pour prévenir de telles attaques à l’avenir et assurer la protection des écoles et des élèves.
Il est important de souligner que ces événements tragiques rappellent une fois de plus l’urgence de mettre fin à la violence dans la région de Beni et de trouver des solutions durables pour assurer la sécurité et le bien-être de la population. La situation reste complexe et nécessite une attention continue de la part des autorités et de la communauté internationale.
En conclusion, il est crucial que les enseignants et les autorités trouvent un terrain d’entente afin de permettre la reprise des cours dans la commune d’Oicha. La continuité de l’éducation est essentielle pour les enfants qui ont déjà été durement touchés par cette attaque. Il est également primordial de renforcer les mesures de sécurité pour garantir la protection des écoles et un environnement d’apprentissage sûr.