« Meta, accusé par plus de quarante États américains de nuire à la santé mentale des jeunes : une menace grandissante des réseaux sociaux »

Meta, la maison-mère de Facebook et Instagram, est une nouvelle fois au cœur d’une polémique. Plus de quarante États américains ont intenté une action en justice contre le géant des réseaux sociaux, l’accusant de nuire à la santé mentale et physique des jeunes. Cette action fait suite à deux ans d’enquêtes sur les pratiques « addictives » des plateformes.

Les États, quelle que soit leur affiliation politique, affirment que Meta a délibérément exploité des technologies puissantes pour attirer et piéger les jeunes, tout cela dans le but de réaliser des profits. Ils accusent également le groupe d’avoir dissimulé la manipulation des utilisateurs les plus vulnérables et d’avoir négligé les dommages causés à la santé mentale et physique des jeunes. Les procureurs généraux réclament ainsi que Meta mette fin à ces pratiques et paiement d’amendes.

Cette action en justice a été déclenchée après qu’une ex-employée de Facebook ait dénoncé publiquement les pratiques de l’entreprise. Frances Haugen a révélé de nombreux documents internes mettant en lumière les priorités financières de l’entreprise au détriment de la sécurité de ses utilisateurs.

Face à ces accusations, Meta se défend en affirmant qu’il a déjà mis en place plus de 30 outils pour soutenir les adolescents et leurs familles. Le groupe déplore également que les procureurs généraux n’aient pas travaillé de manière productive avec les entreprises du secteur pour établir des normes claires adaptées à l’âge des utilisateurs.

Cette affaire met en lumière l’inquiétude croissante concernant l’impact des réseaux sociaux sur la santé mentale des jeunes. En effet, des études ont montré une corrélation entre l’utilisation excessive des plateformes et l’apparition de symptômes dépressifs, en particulier chez les jeunes filles. Le médecin-chef des États-Unis a même qualifié cette situation de « crise nationale de la santé mentale des jeunes ».

Alors que les législateurs américains peinent à réguler les géants de la technologie, cette action en justice illustre la volonté des États de protéger leurs enfants. Des lois ont déjà été adoptées dans certains États, exigeant que les réseaux sociaux obtiennent le consentement parental avant d’autoriser l’accès aux mineurs.

En conclusion, Meta est confronté à un nouvel obstacle judiciaire avec cette action intentée par plus de quarante États américains. Les accusations portent sur les pratiques addictives des plateformes, qui seraient préjudiciables à la santé mentale et physique des jeunes. Cette affaire reflète les inquiétudes croissantes concernant l’impact des réseaux sociaux sur la jeunesse et illustre l’importance pour les législateurs de prendre des mesures pour protéger les utilisateurs les plus vulnérables.