La nouvelle prison centrale de Bunia, spécialement conçue pour accueillir les enfants en conflit avec la loi, a été inaugurée la semaine dernière. Financée et construite par la MONUSCO, cette initiative vise à améliorer les conditions de détention des mineurs et à renforcer l’état de droit pendant la période de transition de la mission onusienne.
Le nouveau bâtiment offre deux dortoirs d’une capacité de 100 lits, une cuisine, une aire de détente et des latrines, offrant ainsi un espace plus adéquat et respectueux des normes pour les enfants détenus. Cette construction vient en réponse à la situation précaire dans laquelle se trouvait l’ancienne structure, où plus de 50 enfants étaient confinés dans une salle étroite et mal entretenue.
Karna Soro, chef de bureau de la MONUSCO en Ituri, souligne l’importance de cette action pour la protection des droits de l’homme et la bonne administration de la justice. Cette initiative vise à permettre aux mineurs en conflit avec la loi d’être encadrés de manière adéquate, dans le respect de leurs droits fondamentaux.
En plus de l’amélioration des conditions de détention, la construction de cette nouvelle prison contribue également à résoudre le problème de surpeuplement auquel faisait face l’établissement pénitentiaire. En effet, avec une capacité initiale dépassée de quatre fois, la prison centrale de Bunia était confrontée à des problèmes de surpopulation, mettant en péril la sécurité et le bien-être des détenus.
Par ailleurs, la MONUSCO a également fourni un important lot de matériel et d’équipement de sécurité, comprenant des extincteurs, des détecteurs de métaux et des miroirs d’inspection de véhicules. Ces mesures visent à améliorer la sécurité de la prison et à prévenir les éventuels incidents ou dégâts.
Cette initiative de la MONUSCO témoigne de son engagement en faveur de la promotion des droits de l’homme et de la consolidation de l’état de droit en République démocratique du Congo. En offrant un environnement plus adapté et sécurisé aux enfants en conflit avec la loi, elle contribue à leur réhabilitation et à leur réinsertion sociale, tout en veillant au respect de leurs droits fondamentaux.