En RDC, la décision du ministère des affaires foncières de déposséder 303 acquéreurs de leurs parcelles et concessions à la cité Ewa, au quartier Kindobo dans la commune de Nsele, à l’est de la ville de Kinshasa, a suscité l’indignation. Ces propriétaires estiment avoir acheté leurs parcelles légalement auprès de l’État congolais, après avoir effectué toutes les démarches nécessaires.
L’Association Africaine de défense des droits de l’homme (AZADHO) a pris en charge la défense de ces victimes d’expropriation, qui demandent à ce que leurs droits soient respectés. Selon Me Jean Claude Katende, président de l’AZADHO, il est important de comprendre ce que dit la loi congolaise sur la désaffectation des concessions d’autrui pour raison d’utilité publique.
Il est donc crucial de se pencher sur la procédure de dépossession des parcelles au quartier Kindobo et de vérifier si elle a été respectée. Les victimes de cette expropriation ont le droit de connaître les raisons qui ont motivé cette décision et de s’assurer que toutes les étapes légales ont été suivies.
Les revendications de la population victime de cette expropriation sont légitimes. Elles demandent à pouvoir récupérer leurs parcelles et concessions légalement acquises. Il est primordial de garantir le respect des droits fonciers des citoyens et de veiller à ce que les procédures d’expropriation soient équitables, transparentes et conformes à la loi.
Le cas de dépossession des parcelles à la cité Ewa met en évidence les enjeux liés à la gestion foncière en RDC. Il est indispensable que les autorités compétentes prennent en compte les droits des citoyens et veillent à ce que les mesures d’utilité publique soient mises en œuvre de manière juste et équitable.
L’issue de cette affaire aura un impact important sur la confiance des citoyens envers les institutions et sur la perception de l’État de droit en RDC. Il est donc crucial de mener une enquête approfondie afin de clarifier les circonstances entourant cette dépossession et de trouver une solution équitable pour toutes les parties concernées.
En conclusion, il est essentiel de garantir la protection des droits fonciers des citoyens congolais. La dépossession des parcelles à la cité Ewa est un cas emblématique qui met en lumière les problèmes liés à la gestion foncière en RDC. Il est nécessaire de respecter les procédures légales et de veiller à ce que les décisions d’expropriation soient prises dans l’intérêt public, tout en préservant les droits des propriétaires.