« Appel de l’Opposition tchadienne : Remplacez le Président congolais Félix Tshisekedi dans le processus de transition pour assurer la neutralité et la crédibilité »

L’article ci-dessus met en avant l’appel de la Fédération de l’Opposition Crédible (FOC) au remplacement immédiat du Président congolais Félix Tshisekedi dans le processus de transition au Tchad. Cette demande a été formulée lors d’une conférence de presse organisée par l’opposition tchadienne, représentée par le leader du Parti Socialiste sans Frontières (PSF), Yaya Dillo Djerou Betchi.

L’opposition reproche à Félix Tshisekedi de prendre parti pour les autorités de la transition actuelle au Tchad, remettant en question sa neutralité en tant que facilitateur du processus de transition. Ainsi, la FOC invite les Chefs d’État de la CEEAC à le remplacer et lance une pétition pour récuser sa présence dans cette mission de médiation.

La FOC demande également à la conférence de la CEEAC de respecter les dernières décisions du Conseil de Paix et de Sécurité de l’Union africaine, qui stipulent que les dirigeants de la transition ne devraient pas être éligibles lors des prochaines élections.

En cas de non prise en compte de ces demandes, les partis politiques membres de la FOC menacent de demander à l’Union africaine de dessaisir la CEEAC du problème tchadien et encouragent la signature de la pétition pour récuser Félix Tshisekedi en tant que facilitateur.

Dans un contexte où les tensions politiques persistent au Tchad depuis les manifestations contre le maintien au pouvoir de Mahamat Idriss Déby Itno, fils de l’ancien président tchadien, cette opposition tchadienne espère que le remplacement de Félix Tshisekedi permettra d’assurer un processus de transition plus transparent et crédible.

Il est à noter que Félix Tshisekedi avait été désigné en tant que facilitateur dans la crise tchadienne lors d’un sommet de la CEEAC à Kinshasa en octobre de l’année précédente.

Cet appel de l’opposition tchadienne met en évidence les difficultés et les enjeux du processus de transition au Tchad, où la neutralité des acteurs impliqués est essentielle pour garantir la légitimité et la crédibilité du processus démocratique. La résolution de cette crise politique nécessitera une coordination et une collaboration étroite entre les différents acteurs régionaux et internationaux.