Titre : Le retrait des soldats français du Niger d’ici fin décembre est sur la bonne voie, selon le général Eric Ozanne
Introduction :
Le processus de retrait des 1 400 soldats français présents au Niger d’ici la fin de l’année avance conformément aux annonces faites par le président Emmanuel Macron, a déclaré le général Eric Ozanne, commandant des forces françaises au Sahel. Lors d’une conférence de presse à Niamey, le général Ozanne a affirmé que l’objectif fixé serait atteint et a détaillé les mesures prises pour assurer le départ des militaires ainsi que du matériel.
Développement :
Plus de 280 militaires ont déjà quitté le Niger et d’importants convois logistiques sont prévus dans les prochains jours pour transporter les conteneurs contenant le matériel non sensible vers leur destination finale. Le retrait se fera principalement par voie terrestre, en passant par le Tchad puis éventuellement le Cameroun, avant le rapatriement en France.
Le général Ozanne a clarifié la position du Tchad en tant que pays de transit et a souligné que cette décision ne signifie pas un redéploiement des forces françaises du Niger vers le Tchad. Un premier convoi de soldats français a déjà quitté le Niger et est arrivé à N’Djamena, la capitale tchadienne, après un périple de dix jours.
Le général Ozanne a également souligné la coopération et la coordination entre les autorités nigériennes et françaises pour la planification du retrait. Il a assuré que les messages communiqués à la population locale ont été bien reçus et que tout se déroule dans un esprit de professionnalisme et de recherche de solutions.
Conclusion :
Malgré les tensions initiales entre Paris et Niamey concernant le retrait des troupes françaises, les chefs militaires des deux pays semblent s’accorder sur le respect du programme de départ et sur la nécessité d’assurer la sécurité du retrait des troupes. Le retrait progressif des soldats français du Niger est en cours et devrait être achevé d’ici la fin de l’année, conformément aux engagements pris par le président Macron.