Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, a été libéré de prison dans la nuit du vendredi 20 au samedi 21 octobre. Cette libération, attendue depuis longtemps, a été accueillie avec soulagement par ses partisans. Cependant, malgré sa sortie de prison, Alihanga n’est pas encore totalement libre de ses ennuis judiciaires.
Le cliché publié sur les réseaux sociaux qui montre Alihanga méconnaissable, frêle et fatigué, dévoile l’état lamentable dans lequel il se trouve après plusieurs mois de détention. Ses avocats ont réclamé sa libération pour des raisons humanitaires, arguant qu’il était extrêmement malade. Mais les autorités ont longtemps ignoré ces appels, accusant Alihanga de chercher à échapper à la prison.
Il a fallu une confrontation devant un juge d’instruction entre Sylvia Bongo, ex-première dame et suspectée d’avoir joué un rôle dans le maintien d’Alihanga en prison, pour que la réalité de l’état de santé de l’ancien directeur de cabinet soit enfin reconnue. Cette confrontation aurait laissé Sylvia Bongo surprise de voir l’état de délabrement d’Alihanga.
Bien que libéré, Alihanga et deux de ses proches restent sous le coup de poursuites judiciaires pour détournement de fonds publics. Ils sont assignés à résidence et attendent de savoir ce que l’avenir leur réserve. La libération de l’ancien homme fort du système est un tournant important dans son histoire, mais il est clair que ses ennuis judiciaires ne sont pas encore terminés.
En conclusion, la libération de Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, de prison est un événement attendu depuis longtemps. Cependant, malgré sa sortie de détention, il reste confronté à des poursuites judiciaires pour détournement de fonds publics. Son état de santé préoccupant souligne l’importance des considérations humanitaires dans de tels cas. L’avenir dira comment cette affaire évoluera et quelles seront les conséquences pour Alihanga et ses proches.