Vincent Van Quickenborne, ministre belge de la Justice, a pris tout le monde par surprise en annonçant sa démission après l’attentat tragique qui a eu lieu à Bruxelles. Cet acte terroriste perpétré par un Tunisien radicalisé a coûté la vie à deux supporters suédois et a laissé un troisième blessé.
Mais ce n’est pas seulement l’attaque en elle-même qui a poussé le ministre à démissionner. En effet, il a révélé lors d’une conférence de presse que la Tunisie avait demandé l’extradition de l’assaillant en août 2022, une demande qui avait été ignorée par le parquet de Bruxelles. Vincent Van Quickenborne a qualifié cette négligence de « faute individuelle, monumentale, une faute inacceptable » et a assumé la responsabilité en démissionnant de son poste.
Cette nouvelle information a secoué le ministre, qui avait pourtant tout fait pour améliorer le système judiciaire. Il a déclaré qu’il n’était pas à la recherche d’excuses, mais qu’il considérait qu’il était de son devoir de démissionner face à cette erreur fatale.
L’assaillant lui-même était un individu radicalisé, dont la demande d’asile avait été rejetée. Il était sous le coup d’un ordre de quitter la Belgique, qui n’avait jamais été exécuté. Il a ouvert le feu sur les supporters suédois avec un fusil automatique avant de prendre la fuite en scooter. Il a finalement été localisé dans un café de Schaerbeek et a été abattu par la police.
Abdesalem Lassoued était connu des autorités belges pour des délits antérieurs, mais il n’était pas fiché comme une menace terroriste. Cependant, il avait été signalé comme radicalisé en 2016 par un service de police étranger. Malheureusement, cette information n’a pas été prise en compte.
L’enquête se poursuit pour déterminer si l’assaillant était en contact avec d’autres radicalisés en Europe. Un homme a été interpellé en France en lien avec cette affaire, et les autorités cherchent à savoir s’il avait des liens avec Abdesalem Lassoued.
Cette attaque tragique et les graves négligences qui l’ont entourée soulèvent des questions sur l’efficacité des mesures de sécurité et de prévention en Belgique. Il est crucial que des mesures soient prises pour éviter de telles erreurs à l’avenir et garantir la sécurité des citoyens.
La démission du ministre belge de la Justice est un signal fort de sa volonté de prendre ses responsabilités et de reconnaître les erreurs commises. Espérons que cela marque le début d’un changement positif dans la lutte contre le terrorisme et la protection des citoyens.