« La Commission Mémoire révèle les sombres secrets de l’histoire du Cameroun et le rôle de la France : un rapport explosif attendu pour décembre 2024 »

L’histoire du Cameroun pendant la période de répression contre les nationalistes et l’implication de la France continue de susciter l’intérêt et de faire l’objet de recherches approfondies. En effet, plus de six mois après la mise en place de la commission mémoire sur le rôle de la France, les membres de cette commission ont récemment effectué un voyage à Yaoundé pour poursuivre leurs recherches et échanges.

Le voyage a commencé à Dschang, une ville de l’ouest du Cameroun qui a joué un rôle clé pendant cette période trouble de l’histoire. La répression contre les nationalistes camerounais y avait été particulièrement féroce, et c’est là que l’un des dirigeants de l’UPC, Ernest Ouandié, avait été exécuté en 1971. Les membres de la commission ont eu l’occasion de rencontrer des enseignants et des étudiants de l’université de Dschang, qui ont également contribué à cet important travail de recherche.

De retour à Yaoundé, la commission s’est rendue à l’université de Yaoundé 1, afin de recueillir les témoignages des étudiants et chercheurs camerounais sur cette période historique. Cette volonté de comprendre le ressenti des personnes qui ont vécu cette époque témoigne de l’importance de cette commission mémoire et de son engagement à rendre justice à l’histoire du Cameroun.

Mais les recherches de la commission ne s’arrêtent pas là. Prochainement, elle prévoit de se rendre dans d’autres régions du pays, notamment dans le centre, en pays Bassa, sur la côte dans la région de la Sanaga-Maritime, et à Douala. Toutes ces régions ont été touchées à différents degrés par les exactions de l’armée française pendant la période précoloniale, ainsi que par les abus du régime camerounais qui a succédé à cette période.

Le rapport final de la commission mémoire est attendu pour décembre 2024, et l’équipe assure qu’elle sera au rendez-vous à l’heure. Ce rapport sera certainement un élément essentiel pour éclairer cette période de l’histoire du Cameroun et permettra une meilleure compréhension des événements passés.

En conclusion, le travail de la commission mémoire sur le rôle de la France pendant la période de répression contre les nationalistes camerounais est un pas important vers la reconnaissance et la compréhension de l’histoire du pays. Les recherches et les témoignages recueillis contribueront à éclairer cette période troublée et à rendre justice aux victimes. Le rapport final attendu en décembre 2024 sera une étape clé dans ce processus de mémoire et de transmission de l’histoire.