Crise politique au Tchad : la controverse autour de la participation de Félix Tshisekedi en tant que facilitateur de la CEEAC

Titre : La crise politique au Tchad : un débat autour de la participation de Félix Tshisekedi

Introduction :
La crise politique au Tchad prend une nouvelle tournure avec la récente pétition lancée par un groupe de partis d’opposition et des organisations de la société civile visant à récuser la participation du président congolais Félix Tshisekedi en tant que facilitateur désigné de la Communauté économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC). Cette pétition, qui compte déjà plus de 100 signatures en quelques jours, suscite le débat à N’Djamena, alors que les tensions politiques s’intensifient avec le report du retour de l’opposant Succès Masra.

Un facilitateur contesté :
Les initiateurs de la pétition affirment que Félix Tshisekedi a constamment soutenu les actions du régime en place au Tchad depuis sa nomination en tant que facilitateur par la CEEAC. Selon eux, ses émissaires ont été utilisés pour du clientélisme et ont contribué à l’illusion du temps dans le but de tromper les acteurs politiques. Ils remettent en question la crédibilité de Félix Tshisekedi en tant que promoteur de la démocratie et expriment leur volonté de contrecarrer son influence au Tchad.

La réponse du parti au pouvoir :
Le porte-parole du MPS, le parti du défunt président Idriss Déby, qui soutient son fils, qualifie cette pétition d’agitation stérile. Il rappelle que le facilitateur n’a pas été désigné par le Tchad lui-même, et qu’il ne fait que remplir son mandat. Selon lui, l’opposition mise sur l’échec de la facilitation, mais celle-ci connaîtra un succès inévitable. Il critique l’agitation de l’opposition en la qualifiant de simple divertissement pour la galerie.

Les attentes déçues :
De nombreux observateurs estiment que la visite de Félix Tshisekedi à N’Djamena en juillet aurait dû aboutir à une solution à la crise politique au Tchad. Cependant, ils constatent plutôt que la situation politique s’est intensifiée depuis sa visite et que le report du retour prévu de l’opposant Succès Masra en est la preuve. Si le facilitateur avait réussi sa mission, le climat politique aurait été apaisé et Succès Masra aurait pu rentrer sans problème, conformément à ses plans.

Conclusion :
La participation de Félix Tshisekedi en tant que facilitateur dans la crise politique au Tchad fait l’objet d’un débat houleux entre les partisans et les détracteurs de son rôle. Tandis que certains remettent en question sa neutralité et ses actions, d’autres soutiennent que sa présence est nécessaire pour trouver une résolution pacifique à la crise. L’évolution de la situation politique au Tchad dans les prochains mois permettra de déterminer l’impact réel de sa facilitation sur le pays.