1. Titre : « Andry Rajoelina, le président malgache sortant, se positionne face aux tensions politiques à Madagascar »
Intro : À un mois de l’élection présidentielle prévue le 16 novembre prochain, le président malgache sortant et candidat à sa propre succession, Andry Rajoelina, s’est exprimé sur les tensions qui agitent Madagascar. Dans une interview exclusive accordée à France 24 et RFI, il affirme que ses rivaux cherchent à « empêcher » la tenue du scrutin car « ils savent pertinemment que je serai élu ».
2. Expliquer les tensions politiques actuelles à Madagascar
Depuis plusieurs semaines, des manifestations quasi quotidiennes de l’opposition secouent Madagascar, augmentant les tensions dans le pays. Andry Rajoelina, tout en niant vouloir empêcher ces manifestations, affirme que ses rivaux ne souhaitent pas d’élection, mais plutôt une transition. Il se positionne en défenseur de la démocratie et de la tenue du scrutin présidentiel.
3. Réfuter les accusations sur sa double nationalité
Quant à sa double nationalité malgache et française, objet de polémique, Andry Rajoelina estime que le « débat est clos ». Selon lui, la Haute cour Constitutionnelle a déjà statué sur cette question et a validé sa candidature. Il admet avoir demandé la nationalité française en 2014 pour ses enfants, mais réfute toute tentative de dissimulation de sa nationalité française. Il accuse l’opposition d’utiliser cet argument à des fins politiques.
4. Répondre aux accusations de coup d’État institutionnel
Le mois dernier, dix candidats de l’opposition ont dénoncé « un coup d’État institutionnel » orchestré par le pouvoir en rejetant leurs recours pour invalider la candidature de Rajoelina. Le président sortant nie ces accusations et affirme qu’il ne pratique pas de telles méthodes. Il reconnaît cependant l’existence de tensions au sein de son parti, qualifiant les dissensions internes de « guerre fratricide ».
5. Évoquer les accusations d’écoutes illégales
Andry Rajoelina répond également aux révélations des médias européens concernant l’utilisation présumée de moyens d’écoute illégaux contre ses opposants. Il affirme que toutes les actions menées par son gouvernement se font dans le cadre légal et qu’il est nécessaire de se doter de moyens sophistiqués pour protéger le pays des dangers intérieurs et extérieurs. Il nie cependant écouter ses opposants et martèle que ses actions sont conformes aux lois en vigueur.
6. Mettre en avant son bilan et ses actions pour Madagascar
Enfin, Andry Rajoelina défend son bilan en soulignant la croissance économique supérieure à la moyenne africaine et reconnaît néanmoins les efforts à faire dans la lutte contre la pauvreté, ainsi que l’amélioration de l’accès à l’eau et à l’électricité. Il met en avant son engagement pour le développement du pays et son ambition de poursuivre les réformes.
Conclusion : À travers son interview, Andry Rajoelina tente de se positionner en garant de la démocratie à Madagascar, tout en répondant aux accusations et en défendant son bilan. À un mois de l’élection présidentielle, les enjeux sont importants pour le pays et la présidence de Rajoelina est contestée par une partie de l’opposition. Le scrutin du 16 novembre sera décisif pour l’avenir politique de Madagascar.