Suite à une série de demandes répétées, le Conseil de sécurité a finalement décidé d’entreprendre le retrait graduel de la force de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo. Le président Félix Tshisekedi et le gouvernement congolais avaient exprimé leur souhait à plusieurs reprises de voir la Monusco quitter progressivement le pays. Cette décision, prise lors d’une réunion le lundi 16 octobre, fait suite à une déclaration commune encourageant la mise en place d’un plan de « désengagement progressif et ordonné ».
L’objectif de ce retrait est de réduire les tensions entre la population locale et la Monusco. En encourageant le dialogue entre le Congo et le Rwanda pour la paix et en condamnant tout soutien au groupe armé du M23, le Conseil de sécurité espère contribuer à la stabilité et à la sécurité dans la région. De plus, il soutient la tenue des élections en 2023, un autre élément clé dans le processus de transition démocratique en RDC.
Il est difficile de déterminer si les récents retraits forcés des forces de maintien de la paix de l’ONU au Mali, au Soudan et au Niger ont influencé cette décision ou si l’affaire des casques bleus impliqués dans un système de prostitution près de leur base a eu un impact. Quelle que soit la raison, l’ambassadeur congolais s’est félicité de cette prise de position et espère qu’elle apportera une détente des tensions entre la population locale et la Monusco.
Ce retrait progressif de la Monusco en RDC suscite de nombreuses interrogations et soulève des enjeux importants pour l’avenir de la région. Il est crucial de suivre de près l’évolution de la situation et de rester attentif aux conséquences que cela pourrait avoir sur la sécurité et la stabilité en République démocratique du Congo.