Titre : La réunion du Conseil d’administration de l’ONAPAC met en évidence les défis et les enjeux de l’agriculture congolaise
Introduction :
La salle Maiko de l’hôtel Memling a accueilli récemment la deuxième session de la réunion du Conseil d’administration de l’Office National des Produits Agricoles du Congo (ONAPAC). Sous la direction de Me. Muke Mukengeshayi, PCA de l’ONAPAC, cette réunion a permis de faire le point sur les missions de cet établissement public et les défis auxquels il est confronté. Dans cet article, nous reviendrons sur les points clés abordés lors de cette réunion et mettrons en évidence les enjeux de l’agriculture congolaise.
L’ONAPAC : un rôle crucial dans l’encadrement de l’agriculture congolaise
Me. Muke Mukengeshayi, dans son discours devant les médias, a rappelé le rôle spécifique de l’ONAPAC dans le domaine de l’agriculture. Contrairement à ce que beaucoup pensent, l’ONAPAC ne s’occupe pas de tous les produits agricoles. Il se concentre sur une vingtaine de produits destinés à l’exportation, tels que le café, le cacao, le caoutchouc, la quinquina, la papaye, la vanille et les plantes médicinales. Son rôle principal est d’encadrer les planteurs, l’usinage, l’entreposage et les transits, assurant ainsi la qualité des produits destinés à l’exportation.
Des défis financiers entravent le bon fonctionnement de l’ONAPAC
Malgré son rôle crucial, l’ONAPAC fait face à d’énormes difficultés financières. Me. Muke Mukengeshayi a souligné que sur les 15 millions de dollars prévus dans le budget annuel de l’ONAPAC, seulement 3 millions ont été mobilisés. Cette situation entrave le bon fonctionnement de l’entreprise et a un impact sur les salaires des employés qui ne sont pas payés entièrement. Il est donc urgent de trouver des solutions pour mobiliser les fonds nécessaires au bon fonctionnement de l’ONAPAC.
Les menaces pesant sur l’ONAPAC et l’appel à l’action
Le PCA de l’ONAPAC a également fait part des menaces auxquelles l’ONAPAC est confronté. Certains membres de la Fédération des Entreprises du Congo critiquent le taux de frais de prestation de l’ONAPAC, estimant qu’il est trop élevé. Cette opposition met en péril l’existence même de l’ONAPAC, qui peine déjà à mobiliser suffisamment de fonds pour assumer ses missions. Me. Muke Mukengeshayi a sollicité le soutien du ministre de l’agriculture pour contrer ces manœuvres et assurer la pérennité de l’ONAPAC.
Conclusion :
La réunion du Conseil d’administration de l’ONAPAC a mis en lumière les défis auxquels est confrontée l’agriculture congolaise ainsi que les enjeux de l’ONAPAC dans l’encadrement et la promotion des produits agricoles destinés à l’exportation. Il est impératif de trouver des solutions pour répondre aux besoins financiers de l’ONAPAC et préserver son rôle crucial dans le développement de l’agriculture congolaise. L’appui du ministère de l’agriculture est essentiel pour surmonter ces défis et assurer la pérennité de l’ONAPAC.