Titre : Grève des enseignants à l’université Yaoundé 1 : un démarrage mitigé mais des revendications persistantes
Introduction :
La première journée de cours à l’université Yaoundé 1 a été marquée par un mouvement de grève des enseignants du supérieur, qui réclament notamment le paiement d’une partie d’une prime spéciale. Malgré un démarrage mitigé, avec certaines filières plus affectées que d’autres, les revendications persistent et expriment l’insatisfaction des enseignants quant à leurs conditions de travail.
Un démarrage en deux vitesses :
Au sein de l’université de Yaoundé 1, la grève a connu un démarrage en deux vitesses. Dans certaines filières comme les sciences physiques, les cours ont été maintenus normalement, notamment pour les travaux dirigés. En revanche, dans d’autres filières telles que les biosciences, de nombreux enseignants ont suivi le mot d’ordre de grève, perturbant ainsi le déroulement des cours.
Une situation contrastée :
Les étudiants ont témoigné de la différence de traitement selon les filières. Certains ont vu leurs cours annulés au dernier moment, tandis que d’autres ont bénéficié d’un enseignement normal. Cette disparité crée une certaine confusion au sein de l’université et accentue le sentiment d’injustice parmi les étudiants.
Les revendications des enseignants :
Les enseignants du supérieur réclament principalement le paiement sans délai de la troisième tranche de la prime spéciale de recherche. Ils exigent également plus de transparence dans la gestion de la dette académique au niveau de chaque université. Ces revendications reflètent le mécontentement grandissant des enseignants face aux conditions de travail et à la reconnaissance de leur statut.
Les perspectives de la grève :
Malgré un démarrage mitigé à l’université Yaoundé 1, le Syndicat national des enseignants du supérieur affirme que la grève a été suivie à plus de 70% à l’échelle nationale. Les représentants syndicaux prévoient de mener un sondage pour évaluer si les enseignants ont été payés et si des réponses concrètes ont été apportées concernant la dette académique. Ils soulignent que la grève ne sera levée que lorsque ces revendications seront satisfaites.
Conclusion :
La grève des enseignants à l’université Yaoundé 1 a connu un démarrage mitigé mais témoigne de l’insatisfaction grandissante des enseignants du supérieur au Cameroun. Les revendications portant sur le paiement des primes et la transparence dans la gestion de la dette académique illustrent les difficultés auxquelles sont confrontés les enseignants. Il reste à espérer que les autorités prendront en compte ces demandes légitimes afin de garantir des conditions de travail propices à l’épanouissement de l’enseignement supérieur au Cameroun.