L’université Cheikh-Anta-Diop (Ucad) de Dakar est en effervescence depuis plusieurs mois. Suite aux violences survenues après la condamnation de l’opposant Ousmane Sonko en juin dernier, les cours ont été interrompus. Les étudiants ont récemment demandé la reprise des cours, et maintenant ce sont les professeurs de l’Ucad qui exigent la reprise immédiate des enseignements.
Le Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes), le principal syndicat enseignant de l’université, a exprimé la volonté des facultés de voir les cours reprendre sans délai. David Célestin Faye, professeur de mathématiques et secrétaire général du Saes, insiste sur le fait que l’université appartient à tous les Sénégalais et que les enseignements doivent reprendre au plus vite. Il critique également le retard accumulé sur l’année universitaire et remet en question la faisabilité de l’enseignement à distance pour les 150 000 étudiants de l’Ucad.
Selon David Célestin Faye, il est nécessaire de cesser de mentir à la population sur l’efficacité de l’enseignement à distance, qui n’est pas adapté aux besoins et aux moyens disponibles. Il appelle les politiciens à laisser les enseignants et les étudiants travailler en paix et propose que le gouvernement assure la sécurité des universités.
La demande de reprise des cours à l’Ucad met en lumière l’urgence de rétablir un contexte favorable à l’apprentissage et à la poursuite des études. Il est primordial que les autorités s’engagent à protéger les institutions éducatives afin de garantir un environnement propice à l’enseignement. Le dialogue entre les différentes parties prenantes est essentiel pour résoudre les problèmes rencontrés et permettre à l’université de retrouver son rythme normal.
La reprise des cours à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar représente un enjeu majeur pour la jeunesse sénégalaise. Il est temps de faire preuve de responsabilité et de trouver des solutions concrètes pour assurer le bon déroulement des études et préserver l’avenir des étudiants. Il est important que les enseignants et les étudiants s’engagent dans un climat de paix et de travail, afin que l’Ucad retrouve sa mission première : former les futures générations de leaders et de professionnels.
En conclusion, la reprise des cours à l’université Cheikh-Anta-Diop de Dakar est une demande urgente émanant à la fois des étudiants et des professeurs. Il est temps de mettre en place les conditions nécessaires pour garantir un environnement sécurisé et propice à l’apprentissage. Le dialogue et la coopération entre toutes les parties prenantes sont essentiels pour surmonter les obstacles et permettre à l’université de fonctionner normalement. La jeunesse sénégalaise mérite une éducation de qualité et il est de la responsabilité de tous de travailler ensemble pour l’assurer.