En Ituri, la population attendait avec impatience la requalification de l’état de siège par le président de la République, Félix Tshisekedi. Cependant, cette décision ne répond pas aux attentes de la population de la province. En effet, depuis 2017, les groupes armés sévissent dans la région, causant de nombreuses exactions contre la population civile.
Selon Dieudonné Losso, le coordonnateur de la société, la population de l’Ituri espérait que cette requalification serait accompagnée d’opérations militaires de grande envergure pour traquer les miliciens locaux et les rebelles étrangers, tels que les ADF et la CODECO.
Malheureusement, la requalification de l’état de siège s’est faite sans renforcement des opérations militaires ni de l’équipement nécessaire pour lutter efficacement contre les groupes armés. La population de l’Ituri exprime donc sa déception face à cette décision.
Il est important de souligner que cette attente de la population n’est pas nouvelle. Elle était déjà présente lors de la clôture de la table ronde qui s’est tenue à Kinshasa en août 2023. Depuis lors, les habitants de l’Ituri espéraient une action plus ferme de la part des autorités pour mettre fin à l’insécurité qui règne dans la région.
Dans son adresse télévisée, le président Tshisekedi a annoncé quelques mesures d’accompagnement, dont la levée du couvre-feu. Cependant, ces mesures semblent insuffisantes pour répondre aux attentes de la population et mettre un terme aux exactions commises par les groupes armés.
La requalification de l’état de siège en Ituri montre une fois de plus l’urgence de trouver des solutions efficaces pour assurer la sécurité des civils et lutter contre l’insécurité dans la région. Il est indispensable que les autorités mettent en place des opérations militaires de grande envergure, fournissent les équipements nécessaires aux forces de sécurité et intensifient les actions pour traquer les miliciens et rebelles.
La population de l’Ituri ne peut plus attendre. Il est temps de prendre des mesures concrètes pour garantir sa sécurité et mettre fin aux souffrances causées par les groupes armés. La requalification de l’état de siège doit s’accompagner d’une réelle volonté politique de mettre un terme à cette situation et de rétablir la paix dans la région.
En conclusion, la requalification de l’état de siège en Ituri ne répond pas aux attentes de la population qui espérait des mesures plus fortes pour lutter contre les groupes armés. Il est crucial que les autorités prennent des actions concrètes pour garantir la sécurité des civils et mettre fin à l’insécurité qui règne dans la région. La population de l’Ituri ne peut plus attendre, elle a besoin d’être protégée et de retrouver la paix.