Les étudiants burkinabés rencontrent des difficultés dans l’obtention de visas pour étudier en France. Depuis août dernier, la délivrance de visas était suspendue et seules 132 demandes ont été accordées, selon une source diplomatique. Ces visas ont été attribués au cas par cas, principalement aux étudiants en médecine à la recherche de formations spécialisées en France.
La suspension de la délivrance des visas était due à des raisons sécuritaires, en lien avec les menaces pesant sur les emprises diplomatiques françaises. Malgré cette situation, le gouvernement français a mis en place des mesures pour permettre aux étudiants de venir en France, notamment dans le domaine médical. Néanmoins, le consulat de France à Ouagadougou, confronté à des effectifs réduits, rencontre des difficultés à traiter toutes les demandes.
Cette situation contraint de nombreux étudiants burkinabés à rechercher des alternatives à la France. Certains ont fait des demandes de visas dans d’autres pays, tandis que d’autres ont décidé de se tourner vers la Belgique. Ces étudiants expriment leur frustration face à cette situation, estimant que si la France ne souhaite plus les accueillir, ils préfèrent chercher des opportunités ailleurs.
Actuellement, seuls les étudiants burkinabés bénéficiant d’une bourse de l’État français ou d’une bourse d’excellence burkinabè ont réussi à obtenir des visas. En 2022, environ 2 500 étudiants burkinabés étaient autorisés à poursuivre leurs études en France. Cependant, cette situation actuelle pose un véritable défi pour ceux qui souhaitent valider leur parcours académique grâce à une formation complémentaire.
En conclusion, les difficultés rencontrées par les étudiants burkinabés pour obtenir des visas pour étudier en France sont un défi majeur pour eux. Malgré les efforts du gouvernement français pour faciliter la venue des étudiants, les contraintes liées aux effectifs réduits ont un impact significatif sur le processus de délivrance des visas. Espérons que des solutions pourront être trouvées pour permettre à ces étudiants d’accéder à leur formation en France.