Les étudiants burkinabés font face à de sérieux obstacles pour obtenir un visa d’études en France. Depuis août dernier, la délivrance de ces visas a été suspendue et seuls 132 ont été accordés depuis le début du mois d’octobre. Le processus se fait désormais au cas par cas, ce qui rend l’obtention d’un visa encore plus difficile pour les étudiants burkinabés.
La suspension des visas s’explique par des raisons sécuritaires, les menaces pesant sur les emprises diplomatiques françaises ayant conduit à cette mesure. Néanmoins, les autorités françaises font tout leur possible pour permettre aux étudiants de venir en France malgré ces conditions sécuritaires précaires. Cependant, les effectifs réduits au consulat de France à Ouagadougou rendent la délivrance des visas plus compliquée.
En conséquence, de nombreux étudiants burkinabés se tournent vers d’autres pays pour poursuivre leurs études. Les demandes de visa dans d’autres pays, comme la Belgique, connaissent une recrudescence. Cette situation a conduit certains étudiants à remettre en question leur choix initial et à explorer d’autres options.
Les étudiants burkinabés boursiers de l’État français ou bénéficiaires d’une bourse d’excellence burkinabè sont les seuls à avoir obtenu des visas pour étudier en France. En 2022, environ 2 500 étudiants burkinabés étaient en mesure de poursuivre leurs études en France.
Cette situation met en lumière les difficultés auxquelles sont confrontés les étudiants burkinabés qui aspirent à une éducation de qualité en France. Les longues procédures, les effectifs réduits et les conditions sécuritaires précaires limitent leur accès à une formation complémentaire.
Il est important que les autorités françaises prennent conscience de ces difficultés et cherchent des solutions pour faciliter l’obtention de visas d’études pour les étudiants burkinabés. Promouvoir l’éducation, l’échange culturel et académique entre la France et le Burkina Faso est bénéfique pour les deux pays.
En conclusion, il est essentiel de maintenir un dialogue ouvert et constructif afin de surmonter les obstacles actuels et de favoriser la mobilité étudiante entre la France et le Burkina Faso. Les étudiants burkinabés méritent d’avoir accès à une éducation de qualité et la France doit travailler à faciliter cette réalité.