De nombreux militants du parti des Transformateurs au Tchad ont été arrêtés par la police alors qu’ils se livraient à une séance de sport sur un terrain de Ndjamena. Cette arrestation a eu lieu à quelques jours du retour d’exil annoncé de leur leader, Succès Masra. Depuis leur détention, les militants dénoncent des conditions de détention inhumaines et des violations flagrantes de leurs droits.
Selon Tog-Yeum Nagorngar, l’un des secrétaires nationaux du parti, les 72 militants sont entassés dans une seule cellule du service des renseignements généraux, où ils doivent dormir à même le sol. Ils ne disposent pas de moustiquaires et leur alimentation se résume à du haricot cuit avec de l’eau et du sel. De plus, les autorités refusent de leur permettre de recevoir de la nourriture de la part de leurs proches ou de leurs avocats. Face à cette situation, les militants ont décidé de se mettre en grève de la faim.
Le collectif d’avocats chargé de leur défense dénonce également de nombreuses violations de procédure dans cette affaire. Ils affirment avoir été baladés d’un service à l’autre, du service des renseignements généraux au cabinet du ministre de la Sécurité publique, sans obtenir de réponses concrètes sur le sort des militants.
Les autorités soutiennent que les militants suivaient un entraînement militaire au moment de leur arrestation, sans toutefois fournir de preuves tangibles à ce sujet. Les avocats se demandent d’ailleurs en quoi le simple fait de faire du jogging peut être considéré comme un crime.
Cette situation soulève de vives préoccupations quant au respect des droits humains et à la liberté d’expression au Tchad. Les Transformateurs et leurs avocats continuent de lutter pour que les droits de leurs militants soient respectés et pour obtenir leur libération immédiate.
Il est essentiel de rester vigilant face à de telles violations des droits humains et de soutenir les efforts visant à promouvoir la démocratie et les libertés fondamentales au Tchad. Oui aller vers les 4 jours de grève, toutes les manifestations devront être pacifiques pour obtenir la justice attendues mais les précédentes manifestations n’ont pas été pacifiques expliquent encore les avocats des Transformateurs