Le processus de sélection du prochain président de la Chambre des représentants des États-Unis est en plein bouleversement. Après la destitution surprise de Kevin McCarthy, les républicains se retrouvent dans l’impasse pour trouver un successeur adéquat. À la suite d’un vote informel, Steve Scalise, élu de Louisiane, est arrivé en tête, mais sa candidature fait face à une opposition publique de la part de certains élus de la frange trumpiste.
La Chambre des représentants, actuellement paralysée par cette crise interne, ne peut pas soumettre de nouveaux textes à un vote, ce qui entrave notamment l’adoption de mesures urgentes pour l’assistance à Israël après l’offensive du Hamas et pour l’aide à l’Ukraine face à l’invasion russe. Les républicains, divisés entre modérés et trumpistes, tentent de trouver un consensus pour sortir de cette impasse, mais les fractures au sein du parti rendent la tâche difficile.
Steve Scalise, connu pour avoir été gravement blessé lors d’un entraînement de baseball en 2017, doit maintenant obtenir le soutien de 217 élus lors d’un vote en séance plénière pour être élu à la tête de la Chambre des représentants. Cependant, certains élus dont Marjorie Taylor Greene, proche de Donald Trump, s’opposent déjà à sa candidature en citant ses positions budgétaires et son état de santé fragile.
Le Parti démocrate, minoritaire à la Chambre, reste spectateur de ce conflit interne chez les républicains. Le président Joe Biden exhorte néanmoins le Congrès à prendre des mesures urgentes pour répondre aux besoins de sécurité nationale des partenaires des États-Unis. Sans un nouveau président de la Chambre, le Congrès est également incapable d’adopter un nouveau budget, ce qui pourrait entraîner une paralysie de l’administration publique.
En conclusion, la lutte pour le poste de président de la Chambre des représentants des États-Unis reste intense, avec une opposition publique à la candidature de Steve Scalise. Le Congrès est bloqué dans l’adoption de mesures importantes, et l’absence d’un nouveau président de la Chambre pourrait entraîner une paralysie de l’administration publique dans les prochaines semaines.