Les hostilités entre les résistants patriotes, connus sous le nom de Wazalendo, et la coalition terroriste M23/RDF ont repris dans les provinces de Rutshuru et Masisi, malgré la présence de l’armée kényane et d’autres forces régionales au Nord-Kivu. Depuis lundi, les combats se sont intensifiés sur plusieurs fronts, offrant aux Wazalendo la possibilité de reprendre le contrôle des villages occupés par la rébellion.
Cependant, des informations alarmantes font état d’un massacre de civils perpétré par les éléments du M23 lors de leur fuite précipitée face à l’attaque des Wazalendo. La société civile locale a alerté sur ce massacre qui aurait eu lieu la nuit dernière dans les villages du groupement Kisigari, à Rutshuru. L’armée confirme ces informations dans un communiqué, accusant le M23 et affirmant que les victimes étaient des notables de la région soupçonnés de soutenir les Wazalendo.
Dans ce communiqué publié ce mardi, l’armée demande des enquêtes approfondies sur ce massacre, qualifié de véritable crime contre l’humanité. Elle appelle également la communauté internationale, notamment la Force Régionale de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est et les mécanismes de vérification, à prendre les mesures nécessaires pour établir la vérité sur ces événements.
Selon plusieurs sources sur le terrain, les Wazalendo continuent de résister aux incursions du M23 en menant des attaques contre la coalition, entraînant de violents affrontements à Masisi et Rutshuru. Les pertes dans les rangs du M23 sont considérables, et les résistants patriotes reprennent le contrôle des villages. Toutefois, des renforts venant du Rwanda, allié naturel du M23, sont annoncés, ce qui laisse craindre une escalade du conflit.
La situation est extrêmement préoccupante, avec des massacres de civils et des combats violents impliquant des groupes armés. Il est essentiel que la communauté internationale intensifie ses efforts pour mettre fin à cette violence et soutienne les mesures de paix et de justice en République démocratique du Congo. La population de Rutshuru et Masisi, qui subit de plein fouet les conséquences de ce conflit, a besoin d’aide humanitaire et de protection.
Cet article souligne l’urgence de la situation et soulève des questions sur la responsabilité des acteurs impliqués. Il met en lumière la nécessité d’enquêtes approfondies pour établir la vérité sur les massacres et de mesures pour mettre fin à cette violence. Il appelle également à un soutien accru de la part de la communauté internationale pour aider les populations affectées et trouver des solutions durables à ce conflit.