Le football est souvent source de fierté et de passion pour de nombreux pays. Cependant, dans certains cas, les problèmes internes peuvent ternir l’image de la sélection nationale et créer des tensions entre les joueurs et la fédération. C’est le cas de la sélection comorienne qui fait face à des désaccords et des critiques de la part de ses joueurs.
Dans un communiqué, les joueurs de l’équipe nationale comorienne ont soulevé plusieurs problèmes, tels que des soucis d’éclairage pendant les entraînements, des difficultés avec la taille des maillots ou encore des confusions dans les convocations des joueurs pour les matchs à venir. Ces incidents, bien que considérés comme marginaux par la fédération, ont alimenté le mécontentement des joueurs.
Le président de la Fédération comorienne de football, Saïd Ali Saïd Athouman, s’est exprimé suite à ces critiques. Il reconnaît les incidents, mais les considère comme des situations isolées qui ne doivent pas occulter les progrès réalisés par la fédération. Il souligne que des efforts ont été faits pour améliorer les conditions de l’équipe, avec des hôtels de qualité, des primes en constante augmentation et la location de vols privés. Il insiste sur le fait que la fédération des Comores est une petite structure qui doit composer avec des contraintes financières et logistiques.
Toutefois, le président Athouman déplore l’absence de dialogue entre la fédération et les joueurs. Il accuse certains joueurs de parler au nom de toute l’équipe sans réellement représenter l’ensemble, et évoque même des situations de chantage de la part de certains membres du staff. Selon lui, cela témoigne d’un manque de compréhension des réalités du pays et de l’importance de préserver l’image et la notoriété de la sélection.
La question se pose donc de savoir si ces problèmes internes pourraient conduire certains joueurs à ne plus poursuivre leur carrière internationale. Le président Athouman reconnaît que c’est leur droit, mais rappelle que d’autres pays ont également connu des difficultés sans pour autant compromettre leurs performances sur le terrain. Il souligne l’exemple de la Gambie, qui a réussi à atteindre les quarts de finale de la CAN malgré des problèmes dans sa préparation.
Enfin, le président de la fédération se dit ouvert à la discussion et à la résolution des problèmes. Il affirme avoir déjà eu des échanges avec certains joueurs et se tient prêt à organiser une réunion pour trouver des solutions. Toutefois, il insiste sur le fait que le dialogue doit être constructif et ne pas se limiter à des exigences financières ou des demandes personnelles.
En conclusion, les problèmes internes au sein de la sélection comorienne mettent en lumière les défis auxquels sont confrontés de nombreux pays, qu’ils soient grands ou petits. Il est essentiel de trouver un équilibre entre les attentes des joueurs et les contraintes auxquelles font face les fédérations. Espérons que des discussions constructives pourront être menées afin de préserver l’avenir de l’équipe nationale comorienne et de continuer à nourrir la passion des supporters.