Titre : Grève des commissionnaires agréés en douane : Quand le désordre entrave l’économie congolaise
Introduction :
Une grève des membres de l’Association congolaise de commissionnaires agréés en douane (ACCAD) paralyse les activités douanières à Uvira et Fizi, dans la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo. Les commissionnaires dénoncent le désordre qui règne aux frontières, causé par certains services opérant illégalement et exigeant des frais supplémentaires sans justificatif. Cette situation a des conséquences préoccupantes sur l’économie et le trésor public. Dans cet article, nous analyserons les enjeux de cette grève et les solutions envisagées pour surmonter cette crise.
1. Le désordre aux frontières : une menace pour l’économie locale
Les commissionnaires agréés en douane sont confrontés à des services non autorisés opérant aux frontières et exigeant des frais supplémentaires pour le dédouanement des marchandises. Cette pratique illégale entraîne un manque à gagner pour le trésor public et affecte directement l’économie locale. En effet, les marchandises, notamment les véhicules, sont soumises à des frais non officiels, sans aucun document justificatif. Il est donc urgent de mettre fin à ce désordre qui nuit au développement économique de la région.
2. Les conséquences de la grève sur l’économie et le trésor public
La grève des commissionnaires agréés en douane a un impact significatif sur l’économie locale. Les activités douanières étant à l’arrêt, les importations et les exportations sont fortement perturbées. Cela se traduit par des retards dans les délais de livraison des marchandises et des pertes financières pour les entreprises. De plus, le manque à gagner au trésor public affecte les finances de l’État et limite les investissements dans les services publics essentiels. Il est donc crucial de trouver une solution rapide pour mettre fin à cette grève et rétablir l’activité économique dans la région.
3. Les actions entreprises pour résoudre la crise
Face à cette situation préoccupante, le sous-directeur de la Direction générale des douanes et accises (DGDA) à Uvira, Jean-Pierre Bahoya, s’est engagé à rencontrer les parties prenantes afin de trouver une solution. Il est essentiel d’instaurer des mesures strictes pour lutter contre les services illégaux opérant aux frontières et garantir que seuls les commissionnaires agréés en douane puissent exercer leurs fonctions. De plus, une collaboration renforcée entre les autorités douanières et les acteurs locaux est nécessaire pour prévenir toute forme de corruption et de désordre.
Conclusion :
La grève des commissionnaires agréés en douane à Uvira et Fizi souligne les dysfonctionnements et le désordre qui règnent aux frontières. Cette situation compromet l’économie locale et met en péril les finances publiques. Il est impératif que les autorités prennent des mesures fermes pour lutter contre les services illégaux et rétablir l’ordre dans les opérations douanières. Seule une collaboration étroite entre les acteurs concernés permettra de résoudre cette crise et de promouvoir un environnement commercial sain et transparent.