Un mois après le séisme dévastateur de magnitude 7 qui a frappé la région d’Al Haouz au Maroc, les habitants font face aux conséquences matérielles et aux défis de reconstruction. Cette catastrophe a entraîné la mort de plus de 3 000 personnes et a laissé de nombreux blessés. Les rescapés, qui ont tout perdu, sont confrontés à l’arrivée imminente de l’hiver et aux difficultés que cela engendre.
Dans les douars du col de Tizin’test, la situation est catastrophique. Les maisons se sont écroulées et les habitants vivent désormais dans des tentes fournies par les autorités. Mais cette solution provisoire ne suffit pas pour affronter les rigueurs de l’hiver. Driss Bouzid, chef du douar Ighil Targ, souligne l’importance de pouvoir se couvrir et se protéger du froid et de la neige, notamment pour l’agriculture qui est une activité essentielle pour leur survie.
Les températures qui commencent à baisser inquiètent énormément les habitants. Le cheikh de la commune d’Ighil, située en altitude, exprime ses craintes face à un froid intense qui rend la vie sous les tentes insupportable. Lorsqu’il neige, il devient même impossible de sortir. Le problème du logement précaire est exacerbé par les conditions climatiques hivernales qui mettent en péril la survie des habitants. Le cheikh souligne que la pluie, le froid et la neige sont monnaie courante de novembre à janvier dans leur région.
Certains douars se sont vus proposer un relogement dans des villages voisins, mais beaucoup refusent de quitter leurs terres. Ces communautés sont profondément attachées à leur environnement et ne souhaitent pas abandonner leurs cultures et leurs modes de vie traditionnels.
La situation est urgente et il est essentiel de fournir une aide à long terme à ces communautés touchées par le séisme. Non seulement il faut répondre aux besoins immédiats, tels que la fourniture d’abris plus adaptés pour affronter l’hiver, mais il est également nécessaire de planifier la reconstruction des maisons détruites et de soutenir les activités agricoles qui sont leur principale source de subsistance.
Il est important de sensibiliser le public à cette situation et de mobiliser les ressources nécessaires pour venir en aide à ces communautés sinistrées. La solidarité et l’entraide doivent être au cœur de nos actions pour reconstruire et soutenir ces populations qui ont été durement touchées par cette catastrophe naturelle.