« Formation en agriculture numérique à Mbuji-Mayi : une avancée majeure dans la modernisation du secteur agricole en RDC »

Formation en agriculture numérique à Mbuji-Mayi, Kasaï-Oriental

L’Institut africain des leadership agricole (AALI) a récemment organisé une formation en agriculture numérique à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental. Pendant deux jours, plus de 60 participants, dont des étudiants en agronomie, des inspecteurs, des agronomes et des entrepreneurs, ont eu l’opportunité d’approfondir leurs connaissances sur la gestion numérique de l’agriculture.

L’agriculture numérique est un domaine qui gagne en importance dans le secteur agricole africain. L’utilisation des technologies numériques permet d’améliorer le rendement des cultures et de lutter contre l’insécurité alimentaire. Lors de cette formation, les participants ont pu découvrir différents outils et applications, tels que la détection des maladies sur les cultures et la cartographie des parcelles grâce à l’utilisation de drones et de systèmes GPS.

Cette approche moderne de l’agriculture a été particulièrement appréciée par les participants. Doris Ndaya, l’une des participantes, souligne l’importance de pouvoir contrôler et surveiller de près son travail. Les mesures de détection des maladies permettent notamment de prendre des mesures préventives et d’éviter les pertes de récoltes.

L’Institut africain des leadership agricole dispose également de brigades de jeunes formés pour accompagner les acteurs agricoles dans la mise en place de techniques agricoles modernisées, telles que la mécanisation, l’élevage ou encore la pisciculture. Cette initiative vise à promouvoir la transformation de l’agriculture africaine et à renforcer la sécurité alimentaire dans la région.

Cette formation en agriculture numérique à Mbuji-Mayi est une étape importante dans la modernisation du secteur agricole en République démocratique du Congo. En donnant les moyens aux agriculteurs d’utiliser efficacement les technologies numériques, il est possible d’augmenter les rendements, de réduire les coûts et de contribuer à la lutte contre l’insécurité alimentaire.