Tensions et accusations de tribalisme au sein du ministère des Affaires étrangères de la RDC : Les irrégularités révélées dans une lettre de dénonciation

Titre : Tensions au sein du ministère des Affaires étrangères de la RDC : un conflit envenimé par des irrégularités et des accusations de tribalisme

Introduction :
La situation au ministère des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo (RDC) est devenue tendue ces derniers jours, avec des accusations de harcèlement et de violations des lois et des règlements. Le secrétaire général du ministère, Daniel Makiesse, a récemment adressé une lettre au Premier ministre, dénonçant les agissements du ministre de tutelle, Christophe Lutundula. Dans cette correspondance, Makiesse dénonce des irrégularités dans les nominations et les affectations, ainsi que des pratiques de favoritisme basées sur des critères tribaux. L’affaire suscite de vives réactions dans l’opinion publique et met en lumière des problèmes profonds au sein de l’administration.

Les accusations de harcèlement et d’irrégularités :
Dans sa lettre, Daniel Makiesse dénonce le comportement intimidant du ministre des Affaires étrangères à son égard. Il affirme être victime d’harcèlement constant et de menaces de suspension. Makiesse souligne également des irrégularités dans les nominations et les commissions, notamment l’absence d’avis technique du secrétariat général. Il mentionne également l’affectation de personnes non qualifiées à des postes diplomatiques, au détriment des diplomates de carrière. Selon Makiesse, ces pratiques nourrissent frustrations et tensions au sein du ministère. Il met en avant le fait que la majorité des personnes envoyées en poste diplomatique proviennent de la même tribu, ce qui crée un sentiment d’injustice et nourrit le favoritisme.

Le refus de démissionner :
Malgré les pressions et les injustices subies, le professeur Daniel Makiesse a choisi de ne pas démissionner de son poste. Il explique que c’est par respect pour la fonction qui lui a été confiée par les autorités de l’État qu’il refuse d’agir de manière unilatérale. Il sollicite la protection du Premier ministre afin de prévenir des situations préjudiciables et irréparables. Makiesse souligne également son refus de tolérer non seulement les irrégularités mais aussi le tribalisme au sein de l’administration publique.

Réactions et suites possibles :
La lettre de dénonciation du secrétaire général a été transmise au Premier ministre dans l’espoir d’obtenir une intervention pour mettre fin aux irrégularités et aux tensions. Cependant, des sources proches du vice-premier ministre indiquent qu’une action disciplinaire a été engagée contre Makiesse par le ministre Lutundula. Il reste à voir comment le chef du gouvernement et la présidence de la République réagiront à cette affaire, étant donné la position stratégique du secrétaire général des Affaires étrangères. Le dossier reste donc ouvert et devra être suivi de près.

Conclusion :
Le ministère des Affaires étrangères de la RDC est plongé dans une crise profonde, marquée par des accusations de harcèlement, d’irrégularités et de favoritisme tribal. La lettre du secrétaire général, Daniel Makiesse, met en lumière des pratiques qui sapent l’intégrité de l’administration et créent des tensions au sein du ministère. Les réactions et les mesures prises par le gouvernement seront décisives pour rétablir un climat serein et garantir le bon fonctionnement de cette institution clé pour les affaires étrangères du pays.