Le député provincial élu du territoire de Masisi, dans le Nord-Kivu, Alexis Bahunga, vient de porter plainte contre le ministre de la Décentralisation et Réforme institutionnelle, Eustache Muhanzi, pour « faux en écriture ». Cette affaire concerne l’arrêté portant désignation des chefs de secteurs, qui aurait été entaché d’irrégularités.
Selon le député Bahunga, le ministre aurait commis un faux en désignant un certain Bigembe comme chef de secteur et Mwami comme chef coutumier du secteur de Katoy, alors que Mwami ne fait pas partie de la lignée coutumière légitime. De plus, l’arrêté aurait également désigné une personne décédée il y a plus de quatre mois comme chef de secteur d’Osso.
Face à ces accusations, Alexis Bahunga a saisi le procureur général près la Cour de Cassation pour demander une enquête. Il espère que la justice pourra faire la lumière sur ces faits et punir les coupables de manière sévère.
Ce scandale a également suscité de vives réactions à Goma, où l’arrêté a été jugé contradictoire avec certaines dispositions de l’arrêté du ministre de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières.
Cette affaire souligne une fois de plus l’importance de l’éthique et de la transparence dans la vie publique en RDC. Les erreurs ou les fautes commises dans les actes administratifs ne doivent pas être tolérées, car elles portent atteinte à la confiance des citoyens envers leurs dirigeants.
Il est essentiel que les responsables politiques soient exemplaires et veillent à respecter les procédures légales dans leurs prises de décision. Le respect de la loi et de l’éthique est fondamental pour assurer une gouvernance juste et transparente.
En attendant les résultats de l’enquête, il est important que la population reste vigilante et demande des comptes à ses représentants. La transparence et la responsabilité sont des valeurs essentielles pour garantir un fonctionnement démocratique et équitable de l’administration publique.