Jusqu’où ira Corneille Nangaa, ancien président de la CENI, avec ses déclarations contre le Chef de l’État, Félix Tshisekedi ? En cavale, Nangaa continue de monter au créneau pour accuser le Président de la République de violer délibérément son serment constitutionnel et de se couvrir d’indignité.
Dans une lettre adressée au Chef de l’État, Nangaa affirme que les déclarations de Félix Tshisekedi lors de son passage à Bruxelles, où il a déclaré qu’il n’hésitera pas à écraser ceux qui jouent avec la sécurité du pays, sont dévastatrices sur le plan constitutionnel et explosives pour les citoyens.
L’ancien président de la CENI accuse le Président Tshisekedi d’écraser le peuple congolais par sa rhétorique agressive et de le considérer comme des bestioles ambulantes. Il affirme que le Président est un massacreur redoutable et un criminel passionné, menaçant la vie des Congolais et compromettant l’unité, la stabilité et le progrès du pays.
Nangaa énumère diverses accusations à l’encontre du Président Tshisekedi, allant de la démagogie à la luxure immorale, en passant par les détournements de fonds publics et les dépassements budgétaires. Il dénonce également le tribalisme et le crucifiement du processus électoral, faisant référence à la filouterie RAM qu’il qualifie de braquage à ciel ouvert orchestré par le Président et sa famille.
Face à ces déclarations répétées du Chef de l’État, Corneille Nangaa appelle Félix Tshisekedi à faire preuve de sagesse.
Cette situation suscite bien évidemment des réactions et des débats au sein de la population congolaise et de la classe politique. Certains soutiennent les accusations de Nangaa, estimant que le Président Tshisekedi exerce un pouvoir autoritaire et met en péril les droits et libertés du peuple congolais. D’autres, en revanche, voient ces accusations comme des manœuvres politiques visant à discréditer le Président et à créer des tensions au sein du pays.
Il est important de noter que ces déclarations et accusations doivent être prises avec précaution, car il s’agit de points de vue partisans et subjectifs. Il est primordial d’analyser les faits et d’écouter toutes les parties concernées avant de se forger une opinion éclairée.
L’affaire Corneille Nangaa contre Félix Tshisekedi reste donc à suivre de près, car elle révèle les tensions et les divisions qui persistent au sein de la scène politique congolaise.